Que la joie de Noël soit avec vous!
Bientôt la Nativité de notre Seigneur Jésus Christ !

Comme tous les ans, les grands et les petits attendent Noël, les cadeaux et les vacances avec impatience et grande joie !

Le 12 décembre, après la Divine Liturgie les enfants de la paroisse et leurs parents ont fait des belles crèches pour décorer notre église et leurs maisons.

Ils sont divers, avec de l'imagination et il y en a plus d'une quinzaine!

Que la joie de Noël soit avec vous!
Vous pouvez les regarder jusqu'au 25 décembre.

Les portes de notre paroisse de Notre Dame Joie des Affligés et Sainte Geneviève sont ouvertes à tous!

C'est une très belle tradition de faire les crèches ensemble avec les enfants. Selon mes observations, une telle activité dans la paroisse se passe toujours de façon très joyeuse.

Après tout, nous discutons en même temps de qui nous voulons représenter dans notre crèche, et comment.

Nous regardons ensemble l'icône de la Nativité en essayant s'inspirer de la façon dont les personnages sont représentés dans l'iconographie traditionnelle.

On fait ensemble l'enfant Jésus et une petite fille me pose la question : - pourquoi on enveloppe ainsi un enfant Jésus ?
- Tu sais, un enfant nouveau-né est tellement fragile. Il nous faut Le protéger en Le couvrant d’un tissu chaud. C'est l'hiver, il fait froid...

Que la joie de Noël soit avec vous!
Comment représenter les anges et pourquoi ?

Les enfants posent des questions intéressantes et intelligentes sur l'iconographie de la fête. Ils réfléchissent eux-mêmes au cours du travail et ils nous obligent aussi à réfléchir et à nous poser des questions, à revivre en quelque sorte notre propre enfance, diriger nos pensées et notre foi vers Celui qui est Dieu incarné et Créateur du monde, mais qui est en ce moment ici au milieu de nous si fragile et vulnérable.

Dans cette crèche Il n'a besoin que d'une chose : d'être entouré par l'amour de sa Mère et de Joseph, ce qui est plus précieux que tous les trésors du monde et les cadeaux des Rois-mages.

L'enfant Jésus et tous les enfants du monde ont besoin d'être enveloppés dans l'amour et la tendresse.

p. Nikolaï Tikhonchuk

Que la joie de Noël soit avec vous!

Que la joie de Noël soit avec vous!

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Décembre 2021 à 21:54 | 2 commentaires | Permalien

Un nouveau livre de Grzegorz Ojcewicz: « N'étais-je pas Jonas? »  Christianisme et société dans la vision du monde de St. Mère Marie (Skobtsov)
Grzegorz Ojcewicz , linguiste, spécialiste de l'œuvre d'Ivan Bounine et de Serge Essénine ainsi que de Sainte Marie de Paris, auteur de 430 publication, enseigne à l'Université de Varmie et Mazurie d'Olsztyn

"Dans ce volume, j'ai rassemblé et analysé les œuvres les plus importantes de Sainte Mère Marie (Skobtsov), dans laquelle elle écrit sur le christianisme et la société. J'ai présenté ses œuvres de 1924 à 1943, c'est-à-dire le temps couvrant la période sociale et religieuse de l'activité séculière et monastique de l'auteur, grâce à laquelle il est devenu possible de retracer l'évolution des points de vue de la moniale Marie sur près de deux décennies.

Sa position par rapport à l'Église et à la vérité du Christ s'est avérée inébranlable, ainsi que sa conviction de la nécessité de s'engager chaque jour dans la liturgie extra-ecclésiale. Le deuxième commandement évangélique était le premier impératif interne de la religieuse parisienne, qu'elle mettait en pratique avec confiance.

À Paris, au 77 rue Lourmel, elle a ouvert une église et une cantine bon marché, un refuge pour les émigrants russes installés ici. Elle a travaillé pour le bénéfice de tous qui avaient besoin d'aide. Mère Marie est devenue un témoignage vivant du principe chrétien de la consécration de sa propre âme pour son prochain. Le fait qu'elle ait, sans hésitation, sacrifié sa vie pour la vie d'une codétenue de Ravensbrück est un exemple du plus grand sacrifice chrétien, dicté par l'amour pour l’autre.

Mère Marie, dans son travail social, a mis en corrélation les problèmes publics et les problèmes liés au christianisme - passé et moderne - avec l'Église orthodoxe de la période synodale et l'Église libre, après 1917. Elle était très inquiète des changements politiques, économiques, religieux et sociaux qui bouillonnaient ces années-là sur la scène internationale, en particulier le fascisme et le totalitarisme. Elle prévoyait prophétiquement les conséquences de la propagation du communisme en Europe et dans le monde, ainsi que le début de la seconde guerre mondiale. Elle était profondément inquiète pour l'avenir des Églises orthodoxes et catholiques, et elle était particulièrement préoccupée par la question du niveau intellectuel du clergé formé dans une Russie non libre.

Elle a perçu l'œcuménisme comme un moyen fiable de préserver la vérité du Golgotha et la Mère de Dieu comme un intercesseur .

La religieuse exilée était convaincue que l'existence d'une société sans christianisme, préconisée par Staline et ses partisans était plus qu’une chimère dangereuse. Les orthodoxes russes ont dû payer par la persécution subie et le martyre la possibilité de manifester leur foi. De nombreux adeptes du Christ sont allés pendant la période de persécution dans l’ église dite des catacombes, certains n'ont pas pu résister à l'épreuve et ont fui comme le prophète Jonas, tandis que d'autres ont souffert comme Job, comptant sur la volonté du destin et sur la justice de Dieu.

Mère Marie n'était pas Jonas en ces jours difficiles.

Un nouveau livre de Grzegorz Ojcewicz: « N'étais-je pas Jonas? »  Christianisme et société dans la vision du monde de St. Mère Marie (Skobtsov)

Nie byłam Jonaszem?
Chrześcijaństwo i społeczeństwo w światopoglądzie św. Matki Marii (Skobcowej)

Wydawnictwo Uniwersytetu Warmińsko-Mazurskiego w Olsztynie 2020

Я не была Ионой?
Христианство и общество в мировоззрении св. Матери Марии Скобцовой


В данном томе я собрал и проанализировал важнейшие труды св. Матери Марии (Скобцовой), в которых она пишет о христианстве и обществе. Я представил её произведения с 1924 по 1943 год, т.е. время, охватывающее общественный и религиозный период мирской и монашеской активности автора, благодаря чему возможным стало проследить эволюцию воззрений монахини Марии за почти два десятилетия. Непоколебимой оказалась её позиция по отношению к Церкви и правде Христовой, а также убеждение о необходимости ежедневно заниматься внехрамовой литургией. Вторая евангельская заповедь была для парижской монахини ведущим внутренним императивом, который она с уверенностью внедряла на практике. В Париже, на улице Люрмель 77, она открыла церковь и дешёвую столовую, здесь обосновался первый приют для русских эмигрантов. Она трудилась на пользу «ближнему и дальнему», всех, кто нуждался в помощи. Мать Мария стала живым свидетельством христианского принципа о посвящении собственной души за своего ближнего. Факт, что она, не сомневаясь, пожертвовала свою жизнь для жизни солагерницы из Равенсбрюка, является примером высочайшей жертвы христианина, продиктованной любовью к другому человеку.

Lire aussi Les nouveaux livres de Grzegorz Ojcewicz « Les vérités simples. Les mystères de Sainte Mère Marie (Skobtsov) et autres œuvres » et «Son esprit est froid, comme de glace, son coeur – dur comme une pierre…»


Мать Мария в своём публицистическом творчестве общественные вопросы и вопросы связанные с христианством – прежним и современным – соотносила с Православной Церковью синодального периода и Церковью свободной, после 1917 года. Её сильно беспокоили политико-экономические и религиозно-общественные изменения, которые бурлили в те годы на международной арене, особенно её беспокоил фашизм и тоталитаризм. Она пророчески предвидела последствия распространения коммунизма в Европе и мире, а также начало II мировой войны. Она была глубоко озабочена будущим Православной и Католичекой церквей, особенно её волновал вопрос интеллектуального уровня церковных кадров, получающих образование в несвободной России. Экуменизм она воспринимала как надёжный путь сохранения правды Голгофы, а Божью Матерь – как усердную заступницу, которая постоянно заботится о человеке.

Правосланая монахиня была убеждена, что существование общества без христианства, к чему насиьно стремился Сталин и его сторонники, не было лишь опасной несбыточной мечтой диктатора. Русским православным людям за возможность проявления своего вероисповедания пришлось расплатиться преследованиями и мученичеством. Многие приверженцы Христа ушли в период преследований в так называемую катакомбную церковь, кто-то не выдержал испытаний и как пророк Иона сбежал, другие же страдали как Иов, полагаясь на произвол судьбы и на Божью Справедливость. Мать Мария в те трудные дни не была Ионой.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Décembre 2021 à 05:30 | 0 commentaire | Permalien

ARCHIMANDRITE ZENON (THEODOR): Sa vie et son oeuvre
"PO" met en ligne un extrait de la biographie illustrée de l'archimandrite Zenon, célèbre iconographe russe contemporain

Par Aidan Hart, publié sur Orthodox arts journal / Traduction Nicolas Petit, pour "Iconophile"

Je ne suis pas donné à l'adulation: il place un fardeau trop lourd d'attente sur le malheureux destinataire, et entrave souvent l'adorateur. Mais je dois avouer que je suis à la limite de l'adulation pour les œuvres du peintre iconographe et fresquiste russe contemporain, l'archimandrite Zenon (Teodor).

De temps en temps un iconographe apparaît, qui est libre et traditionnel, un vent de fraîcheur, une nouvelle plante dans une forêt de conformité. Tel est le père Zenon. Ses œuvres résonnent d'authenticité. Il apprend constamment des différentes traditions iconographique, de l'Occident comme de l'Orient, s’exposant a de nouvelles influences - d'abord de l'école de Moscou d’André Roublev, puis d’ancienne oeuvre Byzantine, Romane, Arménienne, et plus récemment, des œuvres de Ravenne et de la Rome des premiers siècles. Il déterre les secrets des chefs-d’œuvre, les fait siennes, puis il peint sans travail apparent.

ARCHIMANDRITE ZENON (THEODOR): Sa vie et son oeuvre
Simonos Petra, Mont Athos, 2009-2010

Un esprit de timidité, si ce n’est de peur, domine toujours la renaissance de l’icône du siècle dernier. C’est une réaction compréhensible à plusieurs siècles de non-respect de la tradition, mais c’est une réaction et non pas un état sain dans lequel rester. Alors que la plupart des iconographes contemporains rejettent le sentimentalisme et le naturalisme des œuvres du XIXe siècle, et copie les icônes byzantines et russe médiévales comme un antidote, la plupart d'entre nous sont encore essentiellement des copistes, et trop souvent de mauvais copistes. Et, naturellement, ce sont les mêmes chefs-d’œuvre qui sont sans cesse reproduit, ce qui a pour effet malheureux de rabaisser les œuvres mêmes que nous aimons tant.

Mais alors des personnes comme le père Zenon arrivent, qui ouvrent toutes grandes les portes et les fenêtres de cette salle périmée et nous montre ce qu’est une tradition authentique. Ils se nourrissent directement aux sources, recherchant l'esprit plutôt que la forme des icônes médiévales. Ils respirent la sainte lumière et l'air de la liturgie, de la prière intérieure, le Saint-Esprit de Dieu Lui-même, et unissent cette vie au grand don artistique. Être un grand iconographe nécessite non pas seulement la piété, ni seulement des compétences, mais les deux mariés.

Ces personnes s’immergent dans le corpus existant des icônes médiévales comme un étudiant devant leur maître. Mais dans la plénitude des temps, ils quittent la maison et développe leur propre voix. Ils n’ont pas la timidité de rester à jamais sous le toit de leur maître, en sécurité mais triste. Les graines sont destinés à être emportés de l'arbre mère, et à croître dans le sol frais.

Alors que le métissage produit une déformation, l’isolationnisme guinde l’iconographie. L'isolationnisme peut prendre la forme d’une croyance qu’à une époque une culture est plus spirituelle et donc la seule vraiment digne d'être imité, ou qu’être iconographe en soi c’est toujours de copier le travail des grandes époques passées. Mais des iconographes comme le père Zenon ouvrent des perspectives, et nous montrent par leur travail que la tradition est vivante. Leurs icônes sont des enfants d'une créativité nourrie non par l’isolement, mais par la Sainte Liturgie.

Depuis peu il y a des écrits en anglais à propos de l'Archimandrite Zenon, je tiens à vous présenter sa vie, ses pensées et icônes. Si un lecteur peut corriger ou ajouter à mes recherches, je lui serais très reconnaissant.

ARCHIMANDRITE ZENON (THEODOR): Sa vie et son oeuvre
Photo par Jim Forest: Scènes de l'Ancien Testament, Cathédrale Feodorovsky , St-Pétersbourg


Une courte biographie

Père Zenon - dans le monde Vladimir Theodore - est né dans le sud de l'Ukraine en 1953, de sorte que les trente-huit premières années de sa vie se sont passées sous le communisme athée. Lui et sa famille vivait dans la région de Mykolaïv près d'Odessa, dans la petite ville de Pervomaïsk. Dans les interviews, il a souvent souligné que cette région était autrefois une très grande colonie Grecque. Ce fait pourrait bien avoir influencé sa convictions que l'iconographie russe doit retourner à ses racines byzantines si elle souhaite atteindre à nouveau les sommets qu'elle a obtenu au XVe siècle.

Son père était éleveur et sa mère comptable. Comme c’était souvent le cas à l'époque communiste, il a été emmené par sa grand-mère à l'église étant enfant. Les parents pouvaient perdre leur emploi pour une telle chose, mais le KGB pensait que les baboushkas retraités étaient assez inoffensives!

Père Zenon rappelle dans une interview avec Mikhail Serdyukova qu’ étant à l'église à l'âge de trois ans, il a été frappé par la beauté et le mystère des offices : «Je me souviens très bien recevoir la communion, et l'atmosphère inhabituelle - je n’avais jamais vu une telle chose nulle part ailleurs: calme, beau et inexplicablement mystérieux. Même la discipline liturgique que j’ai connu me semblait spéciale: elle forme le caractère, mais sans faire peur. Je me souviens encore la merveilleuse odeur de l'encens, et le prêtre nommé Père Jean ... " Cette église a été détruite plus tard dans les années 1960 par le gouvernement soviétique locale.

Vladimir avait toujours dessiné, c’était donc sans surprise qu’en 1969, il s’inscrit pour des études d'art à l'École d'Art d'Odessa dans le département de la peinture. La formation de l'art russe, bien que quelque peu académique, est généralement très approfondie, et cela à muni le futur père Zenon d’une grande facilité comme dessinateur.

C’est dans sa seconde année à l'école d'art qui, à travers l'art, il a rencontré les Évangiles et a trouvé la foi orthodoxe pour lui-même. "Chaque artiste est confronté à des œuvres de maîtres anciens dont les sujets sont basés sur la Bible, les récits évangéliques. Ces peintures, soulèvent des questions dont les réponses peuvent seulement être données par les Évangiles. L'Évangile est la pierre angulaire, l'ABC de la compréhension de la vie humaine en général et de la peinture en particulier. Sans les Évangiles, les anciens maîtres sont incompréhensibles ". (1)

Après sa conversion, il a commencé à peindre des icônes. C’était une occupation dangereuse puisque les icônes pouvaient être interprétées par les autorités comme une forme de propagande anti-soviétique, une infraction punissable. Il n'y avait aucun enseignant d’iconographie disponibles à Odessa, ainsi Vladimir était obligé d'apprendre en copiant à partir de reproductions et des originaux médiévaux, bien que très peu de bons exemples existaient où il vivait.

Après ses études à l'école d'art d'Odessa, Vladimir remplies ses deux années obligatoires dans l'armée soviétique, mais en tant que peintre. Puis en 1976, il devint moine au monastère de la Dormition des grottes de Pskov (aussi connu comme Pskov-Pechory ou Pskov-Pechersky). Plutôt non traditionnel pour sa précipitation, trois semaines seulement après son arrivée l'abbé nommé Vladimir pris ses vœux et l’ordonna au diaconat. Quarante jours plus tard, le diacre Zenon était ordonné prêtre. On a l'impression à partir d’interview données plus tard qu'il aurait préféré ne pas être ordonnés, mais rester concentré sur son ministère d’iconographe. Mais il se sentait obligé d'obéir à son abbé, ou de risquer d'être appeler à quitter le monastère pour désobéissance.

La peinture d’icône de l'archimandrite Zenon a continué de se renforcer. Après deux ans et demi au monastère, en 1979, le Patriarche Pimen, lui-même un expert et connaisseur de l'iconographie, a appelé ce nouvel iconographe prometteur à la Laure de la Trinité-Saint-Serge. Ce monastère est le coeur spirituel de l'église russe, et à ce moment était aussi le siège du Patriarcat. Père Zenon y a vécu pendant les sept prochaines années, où il a créé, entre autres choses, l'iconostase pour la chapelle de la crypte de la cathédrale de la Dormition.

En 1983, le Patriarche demandait au père Zenon de participer à la restauration et à l’ornementation du monastère saint-Daniel à Moscou, qui cette année est devenu la résidence officielle du Patriarche de Moscou et le siège de l'église orthodoxe russe. Il a vécu et travaillé à Danilov pendant un an tout en peignant les icônes pour l’église de la crypte.

ARCHIMANDRITE ZENON (THEODOR): Sa vie et son oeuvre
Archimandrite Zenon en 2008 à la Cathédrale St-Nicolas, Vienne

C’est en travaillant à Danilov qu'il a commencé à être considéré comme l'un des principaux iconographes en Russie, et aussi à recevoir des invitations de l'étranger. Toutefois, il a trouvé la vie trépidante de ces deux grands monastères difficiles, et après un an a demandé une bénédiction pour retourner au monastère de Pskov-Pechersky, où il est allé en 1985.

Durant les huit prochaines années tout en vivant à Pskov il travaillait principalement sur les commandes de divers iconostases. De 1985 à 1986, par exemple, il peint l'église de Sainte-Parascève dans la région de Vladimir, puis les icônes de l'iconostase de la chapelle du martyr Cornelius à l’intérieur de l'église Saint-Nicolas dans son monastère..... SUITE

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Décembre 2021 à 19:34 | 0 commentaire | Permalien

Annonce
Son Éminence le métropolite Jean de Doubna (Renneto), un extrait d'entretien: Un humble témoignage.

Interview complète bientôt à la radio VERA

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Décembre 2021 à 22:15 | 0 commentaire | Permalien

Alexandre  Musin: Le second avènement de saint Nicolas - les origines du  culte d’un saint et sa transformation en Europe de l’Est aux XI e -XV e siècles
Colloque international "Entre Orient et Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe Xe - XXIe siècles

Résumé de la communication présentée par Alexandre MUSIN (Institut pour l’histoire de la culture matérielle, Académie de Russie ; Saint-Pétersbourg) "Le second avènement de saint Nicolas : les origines du culte d’un saint et sa transformation en Europe de l’Est aux XIe-XVe siècles"

La popularité immense de saint Nicolas soi-disant « saint du peuple dans l’Europe de l’Est d’aujourd'hui fait parfois de lui un « dieu russe » pour des yeux européens. Cependant, la formation de la vénération particulière de ce saint a connu une histoire spécifique, qui ne s’est cristallisée qu’à la fin du Moyen Âge pour parvenir à son état actuel aux Temps Modernes autrement dit aux XVIIIe-XIXe siècles.

La communication porte essentiellement sur les changements historiques de la vénération attestés à travers des chroniques, des actes, des textes liturgiques et hagiographiques, des sources toponymiques, des dédicaces d’églises et leur topographie historique, des sources épigraphiques, onomastiques, sigillographiques et iconographiques (icônes, fresques, reliquaires, objets de devotion privée, etc.).

La recherche se fonde sur une approche de « stratigraphie culturelle » qui comprend l’examen de sources diverses provenant des périodes variées, leur analyse selon les méthodes appropriées et la confrontation ultérieure des résultats de recherche pour échelonner et comparer la situation culturelle aux époques différentes sur le territoire en question.

Alexandre  Musin: Le second avènement de saint Nicolas - les origines du  culte d’un saint et sa transformation en Europe de l’Est aux XI e -XV e siècles
En fait, on observe que le culte de saint Nicolas aux XIe-XIIe siècles était réservé avant tout aux couches aristocratiques de la société russe médiévale. En plus, le prénom de Nicolas, utilisé très rarement à l’époque dans l’ensemble de la population, se trouve fréquemment chez les représentants du clergé grec et des moines. On ne connaît qu’un seul prince de la famille de Riourikides et quelques nobles qui portaient ce prénom. Au tournant du XIe-XIIe siècle, en Russie il n’y avait que deux églises dédiées à saint Nicolas, à Kiev et à Novgorod. L’iconographie de ce saint se limitait à un nombre très réduit d’exemples dont la vénération était liée particulièrement à la famille princière. Ce culte s’est répandu dans la société grâce aux liens culturels avec les Riourikides.

En même temps, on met en évidence que la tradition qui accorde le statut chrétien sous le prénom de Nicolas à un des premiers princes de Kiev, Askold, mort en 882, n’est qu’un mythe historiographique. On constate que la quantité d’objets de dévotion privée avec les représentations de saint Nicolas qui reflètent normalement le degré de la vénération d’un saint dans la société était très faible à l’époque. Il y a des données qui montrent que la fête du transfert de reliques de saint Nicolas (le 9 mai) à Bari (1087), empruntée par l’Église russe à l’Occident n’apparaît dans le calendrier liturgique qu’à la fin du XIIe siècle et pas au XIe comme on l’avait pensé auparavant. L’office liturgique de cette fête reproduisait presque complètement les textes ecclésiastiques de la commémoration du décès de l’archevêque de Myre (le 6 décembre). En général, les textes liturgiques et hagiographiques consacrés à saint Nicolas composés aux XIe-XIIe siècles présentent une grande stabilité au cours des siècles jusqu’à la fin du XVe siècle.

Ce n’est qu’à la fin du XIIIe siècle qu’on peut noter des changements du culte et un passage à un autre type de vénération du saint. Au cours des XIVe-XVe siècles, la quantité d’objets de dévotion privée liée à saint Nicolas est devenue plus nombreuse avec une plus grande variété de sujets iconographiques. Parmi ceux-ci on voit l’influence de l’iconographie latine. Tout d’abord il s’agit de l’icône de saint Nicolas de Zaraïsk ou le saint est présenté en statue, debout avec sa main droite en signe de bénédiction et un Évangile dans la main gauche ou plus tard saint Nicolas de Mojaïsk avec une épée et la maquette d’une ville dans ses mains levées.

Lire aussi Le vrai visage de saint Nicolas de Myre

Cette iconographie dérive très vraisemblablement de la représentation de Majestas Domini (sauf que dans ce type iconographique le Christ reste assis par excellence) et est empruntée à l’art orthodoxe de l’époque tardive des Croisades ainsi que de la représentation des saints à cheval. En même temps beaucoup de noms propres sont entrés dans le répertoire onomastique de l’époque. Le nombre d’églises dédiées à saint Nicolas a augmenté considérablement dans les villes anciennes ainsi que dans les sites récemment fondés.

Alexandre  Musin: Le second avènement de saint Nicolas - les origines du  culte d’un saint et sa transformation en Europe de l’Est aux XI e -XV e siècles
Амброджо Лоренцетти. Сцены из жизни Святого Николая. Деталь: Святой Николай, чудом наполняющий трюмы кораблей зерном. 1330-е

Le culte aristocratique est devenu plus populaire suite à la modification de rapports sociaux en Europe de l’Est où les valeurs de la noblesse se sont transmises aux milieux bourgeois. Ces couches sociales considéraient ce culte comme très prestigieux. Ensuite grâce à la diversité et à la distribution des textes hagiographiques du XVe-XVIe siècle qui donnèrent lieu à une tradition orale, la vénération de saint Nicolas s’est répandue et s’est insérée dans les autres groupes sociaux russes. Si au début cette vénération passait pour un culte permettant d’obtenir une guérison de diverses maladies, plus tard elle obtint la fonction de récompense sociale où le saint jouait le rôle de protecteur des biens et maintenait la justice.

Lire SAINT NICOLAS DANS L’AUTOBUS - 1965

À l'époque de la sécularisation et de l’acculturation aux changements politiques et économiques des XVIIe-XVIIIe siècles cette vénération s’est ancrée profondément dans la culture populaire et est devenue un symbole de la Russie, renforcé par les prénoms des tsars qui ainsi voulaient souligner leur attachement à leur peuple.

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"L’Eglise russe en Belgique et son évêque" - par Alexandre Musin
«Богословские труды» архиеп. Василий (Кривошеин), Нижний Новгород: Христианская библиотека, 2011. Автор — составитель А. МУСИН.

Alexandre  Musin: Le second avènement de saint Nicolas - les origines du  culte d’un saint et sa transformation en Europe de l’Est aux XI e -XV e siècles

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Décembre 2021 à 06:00 | 5 commentaires | Permalien

Rencontre à Paris des deux métropolites de l’Église orthodoxe russe
Le 12 décembre, Son Éminence le métropolite Jean de Doubna, en présence de Serge Runge, secrétaire de l’Archevêché, a reçu Son Éminence le métropolite Antoine de Chersonèse, exarque patriarcal en Europe occidentale, accompagné par le Très Révérend archiprêtre Maxim Politov, secrétaire diocésain.

Au début de cette rencontre, en la mémoire des 800 ans de la naissance de saint Alexandre Nevsky, et de la 100e année de la fondation de l’Archevêché, Mgr Jean a décerné au métropolite Antoine l’ordre de Saint Alexandre Nevsky, la plus haute décoration de l’Archevêché des Églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale, en remerciement de son engagement pour la réunification de l’Archevêché avec le Patriarcat de Moscou

Avec la bénédiction de Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou, les deux métropolites ont abordé la question concernant la vie liturgique de la paroisse de Cannes qui maintenant relève de la Fédération de Russie. Ils ont aussi échangé sur la situation en Grande Bretagne et en Allemagne suite aux déclarations des deux évêques diocésains de l’Église orthodoxe russe hors frontières de rompre la communion eucharistique avec les clercs de l’Archevêché.

A la fin de cette rencontre, Mgr Jean a remercié Mgr Antoine pour sa visite et lui a présenté ses vœux pour la nouvelle année 2022 et la Nativité du Christ en lui demandant de transmettre à Sa Sainteté la gratitude pour sa prière patriarcale et son soutien paternel.

Orthodoxie. com et Photos
Rencontre à Paris des deux métropolites de l’Église orthodoxe russe

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Décembre 2021 à 16:49 | Permalien

Sainte Barbe ou Barbara
Avant la révolution de 1917 et jusque la fin de la guerre civile de très nombreux militaires de l'Armée impériale et des armées blanches avaient sur eux une petite icône de sainte Barbe.

Sainte-Barbe vivait au milieu du III ème siècle (vers 235 ) à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd'hui Izmit, un port de Turquie.

Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare. Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible. La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison.

Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit. De même elle y traça des signes de croix.

Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens : elle fut obligée de fuir.

Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave. Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fut châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).

Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté. Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir. La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.


Le lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guérie des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces. Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant.
Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau. Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux : la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables.

Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge : il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville. Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu : "Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante". Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.

Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée. Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).
Sainte Barbe ou Barbara

Сette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre. Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession. A l’heure même, on entendit une voix céleste l'assurant que sa requête était exaucée, et l’invitant à venir recevoir la couronne qui lui était préparée au ciel. Son père inhumain ne lui laissa pas plus de temps pour faire sa prière : il lui coupa la tête le 4 décembre, sous l’empire de Maximin Ier (et non de Maximien). C'est alors que, se retournant à la Cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres.

Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays. Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.

Elle eut pour compagne de son martyre une vertueuse femme appelée Julienne, convertie par son exemple.

Depuis ce jour, Sainte-Barbe protège contre la foudre et la mort subite, donc contre le tristement célèbre coup de grisou, hantise des mineurs. Elle est la patronne des mineurs mais aussi des pompiers, des artificiers, des artilleurs et des carriers qui utilisent des explosifs pour entamer la roche.]b

Мощи святой великомученицы Варвары в VI веке были перенесены в Константинополь, а с XII века находятся в кафедральном соборе святого князя Владимира.

Les reliques de Sainte Barbe ont été transférées au XII siècle à la cathédrale Saint Vladimir à Kiev
Sainte Barbe ou Barbara

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 17 Décembre 2021 à 06:00 | 0 commentaire | Permalien

Saint André Apôtre et martyr (+ 62)
Déjà en Ukraine, on considère saint André comme le premier évangélisateur de Kiev, première capitale historique de la Russie. C'est pourquoi, l'ordre de la Russie tsariste le plus prestigieux était l'ordre impérial de Saint-André.
La Russie actuelle a rétabli la croix de saint André bleue sur fond blanc sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient autrefois les marins du tsar Pierre Ier depuis 1690.

Il était de Bethsaïde en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Pierre, il vivait de la pêche. C'était un assoiffé de Dieu. Il avait entendu la prédication de Jean le Baptiste, avait sans doute reçu son baptême de pénitence et était devenu l'un de ses disciples. Il avait su discerner l'exacte mission de Jean. Aussi, quand il l'entendit désigner Jésus : " Voici l'agneau de Dieu ", il le suivit pour ne plus le quitter.

Dès cet appel, André devient apôtre, avant même d'en avoir reçu le titre. Il rencontre son frère Pierre et l'amène à Jésus. Il est l'homme qui sait nouer des contacts. Lors de la multiplication des pains, c'est André qui amène le jeune garçon portant ses cinq pains et ses deux poissons. Quand des Grecs veulent rencontrer Jésus, c'est à lui qu'ils s'adressent tout naturellement. Des sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce. Au 4e siècle, ses reliques furent transférées à Constantinople.

Une importante relique, qui avait été déposée au XVe siècle au Vatican , fut restituée en 1966 aux Orientaux en signe de la volonté de communion entre l'Eglise de Rome et les patriarcats orientaux.

Dans le christianisme, André, le premier apôtre appelé par Jésus dans la Bible, est allé prêcher dans la Mésie pour la première fois. Son passage n'avait pas plu aux Romains qui le firent crucifier sur place.

Selon les évangiles apocryphes : « il est dit qu'il avait refusé que ses nombreux adeptes le sauvent pendant la nuit en leur disant de partir en appeler d'autres. Lors de son crucifiement, de nombreuses personnes sont venues l'écouter plusieurs dizaines d'heures, jusqu'à sa mort. »

Dans toutes les traditions, sous l'empereur Néron, la croix sur laquelle saint André a été supplicié était en forme de X, la crux decussata, ce qui a donné le nom de croix de saint André

Découverte à Rome des plus anciennes icônes représentant les apôtres

Saint André Apôtre et martyr (+ 62)

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 13 Décembre 2021 à 07:00 | 3 commentaires | Permalien

Pèlerinage: SAMEDI 18  décembre  2021 à la basilique Saint-Nicolas de la ville de Saint-Nicolas de Port.
Avec la bénédiction de son Eminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe Occidentale (Patriarcat de Moscou), le Diocèse de Chersonèse organise PÈLERINAGE À SEIN - NICOLAS DE PORT

(18 rue Anatole France Saint-Nicolas de Port 54000, 12 km de Nancy)

Vénération d’un des Saints Clous , avec lesquels le Seigneur fut fixé sur la Croix


Un pèlerinage à la basilique Saint-Nicolas de la ville de Saint-Nicolas de Port.

C’est ce petit village de Saint-Nicolas de Port en Lorraine qui est devenu le principal centre de culte de Saint-Nicolas. Nicolas pour les chrétiens d’Allemagne, d’Alsace et de Lorraine après avoir transféré ici une partie des reliques du saint de Bari en 1098

Le programme


09h30 Akathiste devant les reliques de saint Nicolas Confessio
10.00 Liturgie de Saint Jean Chrysostome
12.30 Repas fraternel (apportez de la nourriture avec vous).
16.00 Vénération d’un des Saints Clous
Adresse : Pl . Charles de Gaulle , 54200 Toul


Renseignements :
Prêtre Gabriel Lacascade - 07 81 30 57 46
Inna Bocharova - 06 50 64 01 26
Centre de pèlerinage : 5 rue Pétel, Paris 75015
Pèlerinage: SAMEDI 18  décembre  2021 à la basilique Saint-Nicolas de la ville de Saint-Nicolas de Port.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Décembre 2021 à 10:23 | 0 commentaire | Permalien

La librairie et la boutique du Centre spirituel  de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
LA CATHÉDRALE RUSSE DE LA SAINTE-TRINITÉ est ouverte pour des visites chaque jour du mardi au vendredi de 15h00 à 19h00 et samedi, dimanche: de 10h00 à 12h00 et de 15h00 à 19h00

Chaque jour : Divine Liturgie à 10h et Vigiles /office du soir/ à 18h
........................................................................................................................................................................

La librairie et la boutique du Centre spirituel et culturel sont très bien fournies. Vous trouverez un grand choix de livres de prière et d’histoire, de cartes postales, de calendriers, de publications pour enfants.

Beaucoup de titres en russe comme en français, un rayon est consacré aux ouvrages pour enfants, également dans les deux langues.

Les visiteurs trouveront des icônes sur bois et sur métal, des croix pectorales et de baptême. Souvenirs traditionnels russes. Cierges, prosphores, encens et chapelets. CD et DVD. Clochettes et objets en porcelaine. Livres d’art.

Une brochure en français, et récemment en anglais parue, consacrée à l’histoire de la construction du Centre.

La librairie et la boutique du Centre spirituel  de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
Accueil chaleureux. Vous trouverez également les horaires des offices et le programme du Centre culturel. Possibilité de visites guidées.

Pour nous trouver: Adresse 1 quai Branly – 75007 Paris. Transport RER : Pont de l’Alma – Musée du quai Branly
Metro : Alma – Marceau, ligne 9
Bus : 42, 63, 72, 80, 92.

PHOTOS pour "PO" Daniel Naberejnyl9o

La librairie et la boutique du Centre spirituel  de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
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« Un coin de Russie à Sainte-Geneviève-Des-Bois » édité en français et russe.

Cette nouvelle édition de 166 pages, tout en conservant la même structure que celle de l’année 2008, contient plus de 200 nouveaux noms sur les 266 personnalités figurant dans cet ouvrage, dont une quarantaine de personnages incontournables issus du premier livre comme Rudolph Noureev, Andreï Tarkovski, Ivan Bounine, Félix Youssoupov, Zinaïde Sérébriakova.

Jean-Pierre Lamotte, auteur du livre « Un coin de Russie à Sainte-Geneviève-des-Bois », membre de l’association « Les amis de l’histoire de Sainte-Geneviève-des-Bois et ses environs ». La nécropole de Sainte-Geneviève-des-Bois aujourd’hui Et la première, la plus importante vidéo de la Visioconférence

On trouve aussi dans cette publication à la rubrique des “militaires” un document exceptionnel et jamais publié : la liste de près de 200 marins inhumés dans ce cimetière, du grade d’amiral à celui de simple matelot.

L’iconographie de cette édition est beaucoup plus riche que celle de la version précédente et contient des documents inédits prêtés par les familles de certains personnages.


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La présentation du livre de Xénia Krivochéine « Des bulbes d’or dans le ciel de Paris » Cet événement a marqué le début des solennités à l’occasion du troisième anniversaire de la dédicace par Sa Sainteté Cyrille de la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris. Le livre se fonde sur des photos et des textes puisés dans les archives

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La version française du livre de Xénia Krivochéine sur l'église orthodoxe Sainte-Trinité à Paris «Des bulbes d'or dans le ciel de Paris» (traduction - Gilles-Marc Fougeron). La lecture de ce livre vous éclairera sur les origines et la construction de l'église Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris, et vous fera aussi connaître la vie et le destin de nombreux Russes qui ont dû quitter leur patrie, comment en terre étrangère ils ont créé des églises, respecté leurs traditions, préservé leur langue et leur foi. La France et la Russie sont liées par des événements historiques, culturels et politiques. Depuis le règne de Pierre le Grand, de célèbres prélats, musiciens, artistes, hommes politiques, philosophes ou architectes ont laissé une trace indélébile dans l'histoire de nos deux pays. Les bulbes d'or, à côté de la tour Eiffel, complètent, on ne peut mieux, ces liens et la cathédrale, qui s'inscrit maintenant dans la perspective de la Seine, est devenue un nouveau symbole de Paris. Facilitez vos achats sur AMAZON

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Décembre 2021 à 12:10 | Permalien

Il y a 84 ans le père Paul était exécuté dans le camp des Solovki: "le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants"
Une rencontre entrecoupée de séparations "FOMA" par Dimitri Chévarov

"Chacun de mes enfants, je le comprends de l’intérieur, en tant qu’individu. Chaque enfant est unique et irremplaçable, et pour cette raison, il m’est impossible de comptabiliser mes soins à leur égard. Je voudrais les aider pour qu’ils grandissent en se souvenant de leur famille, de la Russie, de leur Foi en Dieu". p. Paul Florensky extrait d’une lettre à son épouse du 10/11 décembre 1936, camp des Solovki

Fusillé dans un camp stalinien, le Père Paul Florensky est avant tout connu comme théologien et scientifique. Les lettres adressées à ses enfants et à son épouse du camp des Solovki sont l’héritage de ses descendants.

Cette tragique expérience paternelle et sa compréhension du monde de l’enfance peut s’avérer utile de nos jours.

Dès l’arrestation du Père Paul, en 1933, des scientifiques, parmi lesquels le grand académicien V.I. Vernadsky, intercèdent pour lui.

Tomas Mazaryk, président de la Tchéquie adressa cette requête au gouvernement soviétique: « Nous demandons de libérer Florensky et de lui donner la possibilité d’émigrer à l’étranger avec sa famille, où il pourrait continuer son travail scientifique».

Il y a 84 ans le père Paul était exécuté dans le camp des Solovki: "le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants"
Il paraît qu’un ordre de libération arriva de Moscou dans le camp.

Mais le Père Paul refusa cette libération et resta dans le camp pour partager le sort de ses camarades. Aucun autre cas de refus de libération, émanant d’un prisonnier, n’est connu dans l’histoire du Goulag !

La dernière lettre adressée aux siens fut écrite par le Père Paul le 19 juin 1937. Et ce n’est qu’en 1989 que la famille apprit qu’il avait été fusillé le 8 décembre 1937.

Extrait du testament spirituel du Père Paul à ses enfants:« Dans ce que je vous demande, le plus important est :« Souvenez-vous du Seigneur et tremblez devant Lui. Tout mon testament est contenu dans ces mots. Dans vos vies, tout le reste est de moindre importance.»

Durant tout le temps de son incarcération dans le terrible camp des Solovki, Le Père Paul écrivit des lettres à ses enfants. Il élabora une discipline particulière, « une discipline à distance », la discipline d’un contact et de conseils permanents envers ses enfants (Aujourd’hui, nous pouvons tous comprendre cette discipline). Éloigné de sa famille par plusieurs milliers de kilomètres, il sentait leur croissance, il pouvait influencer leurs efforts et nourrir par ses pensées leur intelligence et leur cœur.

Le Père Paul n’avait à sa disposition que des bouts de papier, un crayon et son cœur aimant de Père. Cette expérience « de communication et d’éducation à distance » naquit de ces circonstances malheureuses. Il est à la fois terrible et effrayant d’évoquer ce sujet, mais au courant du XX siècle, en URSS, ce furent des millions de familles qui furent séparées de force. La majorité de ces personnes perdaient le contact avec leurs proches pour de longues années et n’avait pas la possibilité de leur écrire !

Paul Florensky, alors qu’il était incarcéré, redoutait surtout l’isolement des générations dans sa propre famille. Il craignait que les enfants qu’il avait quittés adolescents, réunis sous un même toit, et ayant perdu tout sentiment fraternel se mettraient à se disputer entre eux et cesseraient d’étudier. Et tout cela pouvait bien arriver ? Pendant les perquisitions les enfants avaient enduré un terrible stress. Sous leurs yeux, l’appartement avait été fouillé de bas en haut, toute la bibliothèque, jusqu’aux livres d’enfants avait été confisquée. La femme de Florensky écrivait avec amertume à son mari : « On nous a pris tes livres préférés et les nôtre aussi… Mika, le pauvre, a pleuré aujourd’hui toute la journée en pensant à ces livres… »

Ce dialogue avec les enfants commença bien avant la fatale arrestation.


Bizarrement, Florensky pensait à la séparation avec sa famille alors que ses deux aînés (Basile et Cyrille) étaient encore petits et que les trois cadets (Olga, Michel et Marie) n’étaient pas encore venus au monde. Après la révolution de février 1917, comprenant que ce n’était là que le début de la catastrophe, le Père Paul Florensky, âgé alors de trente cinq ans pensa à rédiger un testament spirituel destiné à ses enfants. Il écrivit un premier texte le 11 avril 1917 puis il le remania sept fois, en mai et juin 1917, en juin 1919, en juin 1920, en mars 1921, en août 1922, en mars 1923. Comme s’il pressentait que ses enfants seraient de bonne heure orphelins, il s’efforça d’exprimer de la façon la plus claire et la plus accessible les pensées qu’il souhaitait leur léguer :

« Efforcez-vous de ne pas vendre la maison, la bibliothèque et les objets de famille.

Ne le faites que si vous vous trouvez dans un besoin extrême. Ne recherchez pas le pouvoir, la richesse, l’influence ! Nous n’avons aucun besoin de tout cela. Car vous risquez une vie ennuyeuse et pénible. Soyez toujours bons et attentifs aux autres. Essayez d’écouter avec délicatesse le genre humain sachez venir en aide à temps à ceux que le Seigneur vous enverra en demandeurs de votre secours. Regardez le plus souvent possible les étoiles. Lorsque votre âme souffrira, regardez les étoiles ou le ciel d’azur d’un après midi. Lorsque vous serez tristes, lorsqu’on vous aura offensés, lorsque vous aurez échoué, lorsqu’une tempête s’élèvera dans votre âme, sortez à l’air frais et restez seul avec le ciel, ainsi votre âme s’apaisera ».


Il y a 84 ans le père Paul était exécuté dans le camp des Solovki: "le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants"
Le Père Paul s’efforça tout le temps de souffler avec délicatesse à son épouse Anna, comment préserver des relations de confiance dans sa maison. Comment, en dépit des circonstances, conserver pour les enfants une atmosphère d’enfance et d’amour à l’égard des traditions familiales :
Les lettres du Père Paul à ses enfants ne les entourent pas seulement de tendresse elles contiennent aussi des leçons de biologie, de mathématiques, de littérature, de musique, de langue russe, de minéralogie… Florensky répond aux questions de ses enfants. Il ne s’adapte pas à leur âge, mais correspond avec eux comme avec des adultes- tout à fait sérieusement.

Grâce à ce « dialogue par lettres » tenu par-dessus les barbelés, le prêtre, philosophe et théologien apporte à sa famille tout son amour et sa tendresse. Aujourd’hui ce dialogue nous donne un enseignement merveilleux, car malgré la distance et les effroyables conditions, la Foi et l’Amour peuvent vaincre la mort. L’essentiel est que ce dialogue greffe l’amour du Père Paul pour toute une vie à ses enfants et à ses proches.

Traduction Marie Genko


Nombreuses inventions et découvertes du père Paul dans le domaine des sciences naturelles et humaines ont dépassé leur temps.

Les autorités soviétiques ne le lui l’ont pas pardonné : en 1933, le savant a été accusé d’ activité contrerévolutionnaire et exilé en Extrême Orient. En 1934 il est déporté dans le camp de Solovki. Le 8 décembre 1937, le prêtre Paul Florensky a été fusillé et enterré, comme on le suppose, dans la fosse commune du cimetière du village de Levachovo, au nord-ouest de Saint-Pétersbourg.

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 8 Décembre 2021 à 20:51 | -1 commentaire | Permalien

Cathédrale, quai Branly, France-3 , mercredi 8 décembre à 21h05, "Des Racines et Des Ailes" Paris sur Seine, 1000 ans d'histoire
Aujourd'hui, regardez dans un programme célèbre "Des Racines et Des Ailes" Paris sur Seine, 1000 ans d'histoire à 21h05 l'histoire à propos de la cathédrale de la Sainte-Trinité (quai Branly) présenté par : Carole Gaessler

disponible jusqu'au 06.02.22

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Décembre 2021 à 14:58 | 1 commentaire | Permalien

INVITATION: Divine Liturgie du Mercredi 8 décembre 2021 à 10h00, fête du saint martyr Séraphin d'Orel (1880-1937)
Chers amis,

Vous êtes tous cordialement invités à participer à la divine liturgie, le mercredi 8/12/2021, pour la fête du saint martyr Séraphin d'Orel, canonisé par le Saint Synode de l'Église orthodoxe russe du 17 juillet 2001.

L’office sera célébré sous la présidence de son Eminence le Métropolite Jean de Doubna, dans le cadre du centenaire de la fondation de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale (PM).

Séraphin (Ostrooumov) /1880-1937/ est proche de l’Archevêché par les liens d'amitié et de collaboration avec Monseigneur Euloge, notamment au séminaire, et dans leur mission commune en Pologne à Holm.

La plus ancienne icône de la paroisse représentant saint Séraphin de Sarov priant à genoux sur une pierre vient de cet évêque d’Orel, martyr, fusillé en 1937.

Le site "Parlons d’Orthodoxie" a déjà publié l'histoire de l'icône, qui se trouve dans l'église St Séraphin de Sarov à Paris

En 1922, dans la tourmente de la révolution en Russie, l’évêque Séraphin, père spirituel d’une jeune fille, Zinaida Liamine, la bénissait pour son périple d’exil à Paris. Il découpa alors de son châssis cette toile, peinte par un moine d’Optino, qu’il conservait dans son bureau, pour qu’elle la remette à son ami le Métropolite Euloge, avec sa recommandation. Installée dans le foyer d’étudiants de la rue Lecourbe, elle a depuis trouvé place dans l’église où elle témoigne de l’histoire de la fondation de nos paroisses.

A l'issue de la Liturgie nous partagerons une agape avec ce que chacun aura amené.
Dans l’attente de nous voir, nous vous prions de bien vouloir recevoir l’expression de nos salutations en Christ.

Archiprêtre Nicolas Cernokrak,
Prêtre Renaud Presty,
Dr Jean Liamine
(91 Rue Lecourbe, 75015 Paris)
INVITATION: Divine Liturgie du Mercredi 8 décembre 2021 à 10h00, fête du saint martyr Séraphin d'Orel (1880-1937)

St. Séraphin (Ostroоumov)
Naissance 1880 Moscou , Décès 1937 URSS

Biographie

Né dans la famille d'un psalmiste à l' église d'Élie le prophète, qui se trouve sur le terrain Vorontsov à Moscou. Il est diplômé de l' école théologique de Moscou Zaikonospasskoe , du séminaire théologique de Moscou (1900) et de l' Académie théologique de Moscou avec un doctorat en théologie , et a été retenu par elle comme professeur universitaire ( 1904 ).

Le 14 septembre 1904, il est tonsuré moine , à partir du 13 septembre 1904 - un hiérodiacre , à partir du 19 septembre 1904 - un hiéromoine .

Depuis le 28 octobre 1904 - le professeur adjoint par intérim de l'Académie théologique de Moscou dans le département de théorie et d'histoire de la prédication. Il a été nommé au poste par le métropolite Vladimir (Bogoyavlensky) , qui voulait augmenter le nombre d'enseignants monastiques conservateurs dans l'académie. Cependant, le conseil de l'académie a refusé d'approuver la nomination et le hiéromoine Séraphin n'a pas pu commencer à donner des conférences. En 1906, avec l'archimandrite Joseph (Petrov) , il est contraint de quitter l'académie sous la pression de la partie libérale de la corporation enseignante et des étudiants.
INVITATION: Divine Liturgie du Mercredi 8 décembre 2021 à 10h00, fête du saint martyr Séraphin d'Orel (1880-1937)

Monastère Yablochinsky

Depuis 1906 - l'abbé du monastère Yablochinsky Sainte Onufrievsky du diocèse de Kholmsk , l'abbé adjoint de l'archimandrite Joseph (Petrovs). Depuis 1907 - l'abbé du monastère et le directeur de l'école secondaire de Yablochinsk avec des cours d'enseignement religieux.

A partir du 2 février 1908 - Archimandrite ; Doyen des monastères du diocèse de Kholm .

Il a consacré beaucoup d'efforts à l'aménagement du monastère de Yablochinsky. Sous sa direction, la chapelle de l'Assomption, des églises à deux ans et des écoles d'agriculture ont été construites. Dans la skite du monastère au-dessus du lac de Beloye, une église a été construite au nom des moines Serge et Herman de Valaam, et la skite elle-même était équipée pour la vie monastique. Près du monastère, de l'autre côté de la rivière Bug , la chapelle Sretenskaya a été construite. À 85 kilomètres du monastère, une cour a été ouverte dans la forêt de Dratovsky, dédiée au saint prophète Ilya, une église et une école y ont été érigées. Il y avait un hôtel et un salon de thé pour les pèlerins au monastère, une pharmacie et une clinique médicale externe. Le monastère nourrissait les mendiants avec des déjeuners gratuits.

En plus de l'école paroissiale, il y avait deux écoles à classe unique au monastère, une école d'artisanat avec un internat et depuis 1911 - une école agricole, initiant les élèves aux machines agricoles, à l'horticulture, au jardinage, à la foresterie, à l'élevage d'animaux domestiques, la production et la transformation du lait et l'apiculture. En 1914, plus de 400 élèves étudient dans diverses écoles monastiques et paroissiales.

Les règles du moine Basile le Grand furent adoptées au monastère, une auberge et un repas commun furent introduits. En hiver, des cours spéciaux sont organisés pour les moines, au cours desquels ils approfondissent leurs connaissances sur les sacrements, les offices, l'histoire et l'ascétisme. Les moines étaient activement impliqués dans l'œuvre missionnaire.

Le 31 août 1909, l'archimandrite Séraphin est relevé de ses fonctions de recteur et nommé missionnaire-prédicateur du diocèse de Kholm. Cependant, le 8 décembre, ce rendez-vous a été annulé et l'archimandrite a repris son poste précédent.

Автор книги Епископ Серафим /Амельчиков/ : Пастырское служение в Польше и России сщмч. Серафима (Остроумова), архиепископа Смоленского Издательство: ИД Познание, 2021 г.
Подробнее
INVITATION: Divine Liturgie du Mercredi 8 décembre 2021 à 10h00, fête du saint martyr Séraphin d'Orel (1880-1937)

Recteur du Séminaire

Depuis le 28 janvier 1914 - recteur du Séminaire théologique de Kholm . Il a été président du conseil scolaire diocésain de Kholmsk, membre du conseil de la Fraternité de la Sainte Mère de Dieu, a dirigé les journaux « Kholmskaya Church Life » et « Narodnaya Gazeta » publiés par le diocèse.

Évêché
Depuis le 3 avril 1916 - Évêque de Belsky , premier vicaire du diocèse de Kholm .
À partir du 27 mai 1917, il dirige temporairement le diocèse d'Orel . Depuis le 18 août 1917 - Évêque d'Orlov et Sevsky, élu par le troupeau. Membre honoraire de la Société historique de l'Église d'Orel, auteur d'albums photo du territoire d'Orell, délégué au Congrès panrusse du clergé et des laïcs .
Membre de droit du Conseil Local, a participé à la 1ère séance, membre des départements I, II, III, VI, VIII, XVIII .
En 1918, il fut assigné à résidence à deux reprises.

En 1922, il est arrêté, inculpé de « résistance active contre la confiscation des biens de l'Église » et condamné à 7 ans de prison avec isolement complet, puis la peine est réduite.
Pendant cette période, l'évêque Séraphin était servi dans l'église par un petit garçon JEAN Krestyankin.

Le 29 mai 1924, il est élevé au rang d'archevêque. Il a lutté activement contre le rénovationnisme. En 1926, il est exilé hors du diocèse.

Depuis le 1er novembre 1927 - Archevêque de Smolensk et Dorogobuzh . Pendant son règne du diocèse, les autorités ont constamment augmenté la pression sur l'Église - elles ont fermé des églises, confisqué des cloches et des vêtements liturgiques.

Arrestation, exil, martyre

Arrêté le 11 novembre 1936 avec neuf ecclésiastiques, accusés de propagande anti-soviétique et « à la tête d'un groupe d'ecclésiastiques contre-révolutionnaires », plaide non coupable. Il a été condamné à 5 ans de prison. En novembre 1937, l'enquête reprit à Karlag, Monseigneur fut convoyée à Smolensk et condamnée par une troïka au NKVD de Smolensk à la peine capitale. Il a été abattu le 8 décembre 1937 dans la forêt de Katyn près de Smolensk.

Canonisation et vénération

Par décision du Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe du 17 juillet 2001, son nom a été inscrit au Conseil des nouveaux martyrs et confesseurs de l'Église russe .

Le 7 décembre 2013, à la croix de vénération du côté russe du complexe mémorial de Katyn , un service de prière au saint et un lithium funéraire ont été célébrés pour toutes les victimes innocentes des années de répression .
En 2014, un monument au saint martyr Séraphin Ostrooumov a été inauguré à Katyn à l'initiative du patriarche Cyrille.

Smolensk, le clergé orthodoxe polonais et biélorusse, des représentants des autorités locales, du personnel militaire, des croyants ( smolnarod.ru ) sont venus à l'église commémorative en l'honneur de la résurrection du Christ à Katyn pour honorer la mémoire de l'archevêque Séraphin et de tous ceux qui ont été tués innocemment au cours de la moments difficiles .

En 2017, à l'occasion du 80e anniversaire du martyre Séraphin (Ostrooumov), le livre de Mgr Seraphin (Amelchenkov ) est sorti "Hieromatyr Séraphin (Ostrooumov), archevêque de Smolensk en Pologne et en Russie". La présentation a eu lieu le 7 décembre 2017.

LIEN EN RUSSE сщмч Серафим Остроумов
INVITATION: Divine Liturgie du Mercredi 8 décembre 2021 à 10h00, fête du saint martyr Séraphin d'Orel (1880-1937)

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Décembre 2021 à 02:00 | -1 commentaire | Permalien

Sainte Catherine  (+ 307)
Découvrez la vie incroyable de Catherine d'Alexandrie, sainte, martyre et docteur de l'Eglise.

Née à Alexandrie au sein d'une famille noble, Sainte Catherine se convertit au christianisme à la suite d' une vision. Jésus, ému par sa ferveur, contracte avec elle un mariage mystique sous les yeux de Marie et de la Cour céleste.

Très intelligente, elle suit les cours des plus grands maîtres chrétiens et on dit qu'elle réussit à démontrer à 50 grands philosophes d'Alexandrie la vanité des idoles et la fausseté de leur foi, jusqu'à les convertir tous.

Impressionné, l'empereur Maxence lui propose un mariage royal, qu'elle refuse par fidélité envers son mari mystique. Humilié, l'empereur lui fera subir le supplice de la dislocation des membres sans succès, puis le supplice de la roue duquel elle sort indemne.

Elle finira décapitée le 25 Novembre 307 et deviendra la seule Sainte du paradis à posséder trois auréoles : a blanche des vierges, la verte des docteurs et la rouge des martyrs.

Sainte Catherine est aujourd'hui la patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, meuniers, plombiers, tailleurs ...

La tradition de Sainte Catherine remonte au Moyen âge. A l'époque, les filles de 25 ans qui n'étaient pas encore mariées revêtaient des tenues et des chapeaux extravagants et se rendaient en cortège devant une statue de Sainte Catherine pour la parer de fleurs, rubans, chapeaux ... Elles coiffaient Sainte Catherine dans l'espoir de trouver un mari !

Rédigé par l'équipe de rédaction le 7 Décembre 2021 à 06:15 | 16 commentaires | Permalien

Le pape François prêt à aller à Moscou pour rencontrer le patriarche Cyrille
2016 CUBA: Avant de rejoindre le Mexique, le pape François a fait escale à La Havane. Une étape courte, annoncée la semaine dernière seulement, pour une rencontre historique et visiblement chaleureuse avec le patriarche de Moscou. Après un long moment d'entretien en tête à tête, les deux hommes en livrent le même récit. "Nous avons eu une discussion très ouverte", a indiqué le patriarche tandis que le pape François affirmait : "Nous nous parlons comme des frères". Depuis près de 1 000 ans, jamais un pape catholique et un patriarche orthodoxe russe ne s'étaient rencontrés, un événement qui pourrait augurer un rapprochement entre les deux Églises.

Nikita Krivochéine dans "La Nef" sur la rencontre du pape François et du patriarche Cyrille

Le pape François s’est dit prêt lundi 6 décembre 2021 à se rendre à Moscou pour rencontrer le patriarche Cyrille, chef de l’Église orthodoxe russe, sur fond de réchauffement entre les responsables des deux Églises.

« Je suis disposé à me rendre à Moscou », a affirmé le pape à des journalistes à bord de l’avion le ramenant à Rome après sa visite à Chypre et en Grèce. Une visite de François à Moscou serait historique, aucun pape ne s’y étant rendu jusqu’ici.

« Ma rencontre avec le patriarche Cyrille est à un horizon proche […] Le métropolite Hilarion viendra me voir pour mettre au point une éventuelle rencontre », a-t-il précisé.

Cette information a été confirmée par le métropolite Hilarion lui-même, équivalent du ministre des Affaires étrangères de l’Église orthodoxe russe, dans un communiqué du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.

« Ma rencontre avec le pape François est prévue après le 20 décembre. Je prévois de le féliciter de la part du Saint Patriarche Cyrille pour ses 85 ans », a affirmé le métropolite, alors que le pape fêtera son anniversaire le 17 décembre.

Au programme de leur rencontre figurera la « question d’une possible rencontre à l’avenir entre le pape François et le patriarche. À ce stade, aucun lieu ou date n’ont été fixés, a-t-il ajouté.

« Nous sommes frères et nous nous disons les choses en face […] Pour dialoguer avec un frère, il n’y a pas de protocole » a affirmé le pape.

En février 2016, une rencontre historique avait eu lieu à Cuba entre le pape et le patriarche Cyrille, un pas important dans le rapprochement du Vatican avec les orthodoxes russes, représentant l’immense majorité de la population.

À cette occasion, les deux dirigeants religieux avaient signé une déclaration commune, Rome assurant qu’il s’agissait d’affirmer l’alliance entre orthodoxes et catholiques face à l’islamisme au Moyen-Orient, à une période marquée par des conflits que le pape avait qualifiés de « troisième guerre mondiale par morceaux ».

Lien LA PRESSE

В РПЦ заявили о возможности встречи патриарха с папой Римским

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Décembre 2021 à 18:45 | -2 commentaire | Permalien

Saint-Nicolas, protecteur des Lorrains
Le 6 décembre, c'est la fête de Saint-Nicolas, patron de la Lorraine et des Lorrains. L'occasion de multiples fêtes, certaines religieuses, d'autres profanes. D'où vient et en quoi consiste cet attachement à Saint-Nicolas ?

St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers. Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dot à trois sœurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle).

Saint-Nicolas est le patron –c’est-à-dire le saint protecteur- de la Lorraine depuis 1477, et pourtant, cette figure, qui a bel et bien existé, était évêque en Anatolie, dans l’actuelle Turquie, au 3e siècle. Que s’est-il passé pendant douze siècles ? Nicolas de Myre était réputé pour sa charité. Après sa mort, les miracles commencent. Au 11e siècle, sa relique est transportée en Italie, puis, en 1098, un chevalier lorrain du nom d’Aubert de Varangéville rapporte une phalange du saint, à Port près de Nancy. Elle est déposée dans une chapelle et Port deviendra Saint-Nicolas de Port.

Saint-Nicolas, protecteur des Lorrains
Reliquaire censé contenir les fers du sire de Réchicourt

Depuis 1544, la supposée phalange de la main droite du saint homme repose dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. L’édifice fut construit aux XVe et XVIe siècles, à l’initiative du duc René II, vainqueur de la bataille de Nancy en 1477 contre Charles le Téméraire. Saint Nicolas fut alors proclamé saint patron de la Lorraine.

Lire: Le vrai visage de saint Nicolas de Myre

Saint-Nicolas, protecteur des Lorrains
La phalange d'un doigt de Saint Nicolas

La légende raconte que les ossements de l’évêque de Myre, né à Patare en Lycie (région de l’actuelle Turquie) vers 260 et mort un 6 décembre vers 343, produisaient une huile sacrée au pouvoir guérissant. Sa dépouille aurait été enterrée sur l’île de Gemile au large de la Turquie avant d’être transférée à Myre (actuelle Demre) vers 650 pour échapper à la menace de la flotte arabe. En 1087, des marchands italiens la dérobèrent et la ramenèrent à Bari (région des Pouilles).
Saint-Nicolas, protecteur des Lorrains

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Décembre 2021 à 13:11 | 0 commentaire | Permalien

PELERINAGE pour vénerer les  reliques de Sainte Anne, Mére  de la Vierge Marie
Avec la bénédiction de son Eminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe Occidentale (Patriarcat de Moscou), le Diocèse de Chersonèse organise PELERINAGE pour vénérer les reliques de Sainte Anne, Mére de la Vierge Marie

PROGRAMME

8.00 Départ de l’Eglise des Trois -Saints -Docteurs 5 rue Pétel 75015
09:30 : Acathiste à saint Joachim et à sainte Anne
10:00 : Liturgie
13.00 : Agapes (apportez votre repas)

Participation : 55 euros
Renseignements :
Prêtre Gabriel Lacascade – 07 81 30 57 46
Inna Bocharova – 06 50 64 01 26
Centre de pèlerinage : 5 rue Pétel, Paris 75015
Service diocésain des pèlerinages PALOMNIK

PELERINAGE pour vénerer les  reliques de Sainte Anne, Mére  de la Vierge Marie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Décembre 2021 à 22:04 | 0 commentaire | Permalien

Livre de Prières en deux langues, en français et en russe
Achetez ce petit livre magnifiquement publié à la librairie de la CATHÉDRALE DE LA SAINTE-TRINITÉ

Chers frères et sœurs !

L’édition du présent manuel de prières nous a paru répondre à la demande de nombreux chrétiens orthodoxes. Outre sa présentation bilingue, il offre pour la première fois en langue française une édition des prières du soir et du matin selon l’usage slave. Il se distingue en cela de l’ensemble des manuels de prières en langue française existants à ce jour. Le canon russe comporte en effet certaines prières qu’on ne trouve pas ailleurs et qui nous semblent importantes par leur exigence spirituelle.

Nous y avons ajouté les prières avant et après la sainte communion, l’acathiste à la très sainte Mère de Dieu, les tropaires et kondakia des dimanches et des douze grandes fêtes, quelques prières usuelles (prières avant et après les repas, prières des défunts, prière de saint Ephrem le Syrien) ainsi que les Heures Pascales.

Une grande partie des prières contenues dans ce recueil reproduisent les traductions du grec de l’archimandrite Placide /Deseille/ de bienheureuse mémoire En de rares occurrences, nous nous sommes permis d’y apporter quelques ajustements inspirés de la version slavonne ; mais, généralement, nous avons estimé qu’il était important de préserver la cohésion de son œuvre, qui constitue aujourd’hui une référence. De ce fait, on constatera en certains endroits une légère asymétrie entre les versions slavonnes et françaises.

Pour d’autres prières, comme certaines prières du soir, les tropaires et kondakia dominicaux et des grandes fêtes, nous nous sommes appuyés sur les traductions du père Denis Guillaume et celles qui ont parues aux éditions de Сhevetogne.

Nous nous réjouissons que ce travail ait pu être accompli par des membres du clergé des deux cathédrales russes de Paris, fruit d'une collaboration entre nos deux diocèses.

Livre de Prières en deux langues, en français et en russe

Дорогие братья и сестры!

Молитвослов, который вы держите в руках, содержит наиболее употребляемые в домашнем обиходе молитвы.

Это – утренние и вечерние молитвы, акафист Пресвятой Богородице, молитвы до и после Причастия Святых Христовых Таин, Пасхальные песнопения и другие молитвословия.

Тексты представлены в параллельном издании на церковнославянском и французском языках. Такая двуязычная книга призвана послужить домашнему молитвенному быту тех, кто проводит христианскую жизнь в смешанной франко-славянской среде.

Церковнославянский текст набран гражданским шрифтом и снабжен ударениями. Французский перевод в точности следует славянскому тексту и осуществлён специально для этого издания.

Молитвослов является плодом соработничества священнослужителей Архиепископии западноевропейских приходов русской традиции и Корсунской епархии Западноевропейского экзархата Русской Православной Церкви.
Livre de Prières en deux langues, en français et en russe

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Décembre 2021 à 15:00 | 0 commentaire | Permalien

l’Entrée de la Mère de Dieu dans le Temple
Père Nikolaï Tikhonchuk le 4 décembre/21 novembre

Chers frères et sœurs !

Aujourd’hui nous célébrons l’une des grandes fêtes de l’année : l’Entrée de la Mère de DChers frères et sœurs !
ieu dans le Temple qui éclaire notre chemin comme une étoile filante pendant la période de jeûne et nous guide vers la Nativité du Christ. Une petite fille entre dans le Temple, et à partir de ce moment-là commence le mystère de salut d’une âme. Et avec elle commence le salut de toute l’humanité, car grâce à sa vie, sa prière, son obéissance à la volonté de Dieu, Dieu est devenu homme, le Fils de Dieu est devenu son propre fils ! Ce mystère de notre salut est grand et magnifique !

Au moment où j’ai commencé à réfléchir à ce sujet pour écrire cette homélie, mon fils aîné, qui était en train de jouer juste à côté avec ses puzzles, m’a posé tout à coup une question surprenante : « Papa, est-ce que Dieu existe vraiment » ?

Je ne sais pas pourquoi, mais je lui ai proposé cette explication : « Oui, Dieu existe, mais nous ne pouvons pas le voir, comme, par exemple, l’air dans cette pièce et pourtant sans l’air nous ne pouvons pas vivre et respirer, n’est-ce pas ? Mais comment, à ton avis, nous pouvons savoir que l’air existe ? ». Alexis m’a répondu que c’est grâce au vent que nous pouvons le sentir…

Mon fils a à peu près l’âge de la petite fille qui aujourd’hui monte les grandes marches d’un Temple majestueux.

Peut-être a-t-elle aussi posé cette même question, ou peut-être sous une autre forme : est-ce que Dieu existe ? Comme nous aussi, nous avons été amenés à nous poser cette question tôt ou tard dans notre vie : où est-il, Dieu ? Parce que même s’il existe, s’Il n’intervient pas dans notre vie, mais qu’Il reste silencieux et à l’écart, c’est la même chose que s’il n’était pas là, c’est la même chose que s’Il n’existait pas.

Je suis heureux que mon enfant me pose cette question, je pense qu’il va la poser encore et encore plusieurs fois dans sa vie et c’est bien, car il faut poser des questions épineuses, existentielles (ce qui est plus complexe que de faire son puzzle)et surtout chercher les réponses. Chercher la réponse cela veut dire frapper fort à la porte : « Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe ».(Mt.7,8) Chercher la réponse cela veut dire prier Dieu, une chose simple et évidente mais qui est difficile à mettre en œuvre. Il faut que la prière devienne pour nous et pour nos enfants une chose naturelle comme respirer. Pour comprendre que Dieu existe, qu’il agit dans ce monde et dans notre vie, il faut se mettre en prière pour sentir ce vent éternel de l’Esprit Vivifiant.

Dieu est invisible, insaisissable, incompréhensible, lisons-nous dans les prières de la Divine Liturgie. C’est vrai que la relation entre l’homme et Dieu est un mystère inexplicable, mais nous sommes tous invités à nous élever vers ce mystère de prière, comme la Vierge Marie qui monte dans le Temple pour se consacrer à Dieu, comme Moïse qui gravit la montagne vivante entourée des nuages. Parce qu’il n’y a pas d’autre moyen pour sentir le souffle de l’Esprit Divin que de monter sur la montagne de prière qu’est notre cœur.
l’Entrée de la Mère de Dieu dans le Temple

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Décembre 2021 à 10:28 | 1 commentaire | Permalien

Nous vous invitons à participer à la vente paroissiale de bienfaisance  à l’église des Trois Saints Hiérarques  à Paris
Chers frères et sœurs !

Nous vous invitons à participer à la vente paroissiale de bienfaisance à l’église des Trois Saints Hiérarques

le samedi 4 décembre, de 11h30 à 17h30
et dimanche 5 décembre, de 11h30 à 17h00


Vous pouvez découvrir et acheter des icônes peintes à la main, des productions de la Laure de Potchaev (calendriers 2022, Evangiles, livres de prières), des plats et des cartes de vœux faits maison par nos paroissiens.

Il y aura aussi une vente des produits des monastères de Zabritchen et de Japka (tisanes, phyto-sirops, miel et autres produits d’apiculture) ainsi que du monastère serbe de la Nativité de la Sainte Mère de Dieu de Bois-Salair (confitures, phyto-sirops).

Durant la vente paroissiale il y aura un buffet avec des plats russes divers, parmi lesquels : kotlety de carême ; amuse-gueules ; pirojki ; sbiten (boisson chaude aux épices) ; gâteaux au pavot et autres friandises.

Vous pouvez également participer en apportant des plats de carême, en faisant don de livres orthodoxes en très bon état (avec annotation « pour la vente ») ou en vous inscrivant pour aider.

Que Dieu vous bénisse et vous garde pour votre participation.
Nous sollicitons votre compréhension quant à la mise en place de mesures sanitaires et la demande de port du masque.


Vente paroissiale jusqu’à 13:00 - 5, rue Pétel 75015 métro : Vaugirard ou, à partir de 13h00 - 26 rue Péclet, en face de la mairie du XVe arr.



Nous vous invitons à participer à la vente paroissiale de bienfaisance  à l’église des Trois Saints Hiérarques  à Paris

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Décembre 2021 à 06:36 | 1 commentaire | Permalien

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