Ce texte nous a été adressé par Marie Genko en tant que commentaire. Nous avons préféré en faire un post.

L'atmosphère de ma paroisse (église russe Saint-Alexandre-Nevski, rue Daru à Paris) est effectivement devenue particulièrement irrespirable!

Certaines personnes ne répondent pas aux salutations que je peux leur adresser.
Mgr Gabriel s'est plaint, lui aussi, durant l'élection des délégués en nous disant que si nous voulions le garder longtemps à la tête de l'archevêché, il serait temps que nous commencions à le ménager.
Je crois que la sincérité des paroles leur donne infiniment plus de poids! Aussi vais-je parler en mon nom propre et dire comment j'ai personnellement évolué et ressenti les évènements qui nous ont frappés.
Je fais partie des descendants des Russes blancs qui ont longtemps souhaité que l'archevêché réponde favorablement à la lettre de Sa Sainteté Alexis II de bienheureuse mémoire.
Aujourd'hui, au vu de la situation actuelle, c'est à dire au vu des convictions politiques russophobes et belliqueuses d'une moitié des paroissiens de l'archevêché, il me semble que l'essentiel est ailleurs.


L'essentiel est d'arrêter de couvrir notre sainte religion de la honte de nos querelles!

Comme l'a dit si justement l'archevêque Gabriel, si nous ne sommes pas satisfaits, nous pouvons quitter l'archevêché!
Beaucoup de descendants de Russes Blancs l'ont déjà fait, et d'autres commencent à se poser des questions. Car, comme je l'ai écrit sur un autre fil, il est important pour les fidèles de se sentir aimés!
Et comment pourrions-nous nous sentir aimés nous, qui, à défaut de retourner dans le giron de notre Église mère, souhaitons qu'il y ait au minimum des relations fraternelles avec l'Église de Russie!!!

Est-ce encore trop demander????


Comment se fait-il que des paroissiens puissent se permettre d'interdire à notre archevêque de concélébrer avec Mgr Hilarion!!!
Je sais bien, qu'à leurs yeux, l'Église de Russie est pestiférée!
Mais nous, les autres paroissiens, devons-nous accepter cette violence qui est faite à ceux dont le cordon ombilical est toujours attaché au ventre de leur mère Église?
Toute cette situation est d'une profonde tristesse!
Comme la situation de l'archevêché n'est pas vraiment canonique, je suppose que dans un avenir plus ou moins proche il sera définitivement rattaché au patriarcat de Constantinople, sous la houlette de Mgr Emmanuel.
Car c'est un avenir grec qui est l'issue la plus probable du devenir de notre archevêché!
Ce n'est certainement pas ce qu'aurait souhaité ses fondateurs, mais c'est apparemment ce que souhaitent inconsciemment une partie de ses fidèles!

Rédigé par l'équipe rédaction le 12 Avril 2010 à 18:41 | 10 commentaires | Permalien

Vladimir GOLOVANOW : Une brutale reprise en main
Refus de tout dialogue

Face aux propositions du patriarcat de Moscou de reprendre le dialogue et à la main tendue par le gouvernement russe avec la proposition de renouveler le bail de la cathédrale russe de Nice avec l'ACOR (1), la direction de l'Archevêché des églises russes du patriarcat de Constantinople procède à une sévère reprise en main. En effet, les conseils paroissiaux de Saint-Serge et de la cathédrale (rue Daru) se montraient trop sensibles à ces ouvertures, voire prêts à ouvrir le dialogue avec le patriarcat; l'élection de Victor Loupan (2) au conseil paroissial de la cathédrale fut analysée comme un signal d'alerte par ceux qui, au sein du l'Archevêché, ne veulent pas attendre parler de dialogue et s'arque-boutent sur un refus total de tout contact.

La dernière rebuffade adressée à Mgr Hillarion, interdit de célébration dans la cathédrale(3), montre leur influence sur Mgr Gabriel et c'est en s'appuyant sur son autorité qu'ils ont organisé cette reprise en main.

Je n'ai pas participé aux opérations et les suis de ma province d'après les récits de participants; c'est donc sous leur contrôle que je fais le conte-rendu qui suit et je suis prêt à faire toute correction en cas d'erreur.

L'opération a été organisée comme une affaire politique:
la prochaine échéance électorale étant l'élection des délégués au conseil de l'Archevêché dans les paroisses de Daru et Saint-Serge, fin mars, une discrète réunion de préparation était organisée dès le 26 février entre les opposants au dialogue et Mgr Gabriel. Une liste distincte de celle du conseil paroissial était préparée pour Daru. Et l'élection a eu lieu dans la cathédrale, mais dans un esprit bien éloigné de toute fraternité chrétienne: l'archevêque a fait une intervention musclée, disant en clair que "les partisans de Moscou (sic) peuvent aller dans d'autres paroisses" (ceci d'après un témoin, lui-même opposé au dialogue et très satisfait que le pasteur rejette ainsi une partie de son troupeau!), puis il a vigoureusement "mouché" (expression du même témoin) les partisans du dialogue, Victor Loupan, membres du Conseil paroissial, et le p. Anatole, ancien recteur de la cathédrale. Les adversaires du dialogues, visiblement peu soucieux de se conduire dignement dans un lieu saint, applaudissaient Mgr Gabriel et huaient les partisans du dialogue.

Les résultats du vote ont été à la hauteur des efforts: sur les 6 délégués élus, 5 sont des adversaires du dialogue… Pourtant, à y regarder de prés, cette répartition des délégués ne représente pas le poids respectif des courants de pensée ainsi manifestés: chaque votant désignant 6 personnes, les adversaires du dialogues ont rassemblé entre 47 et 61% des suffrages, et les partisans entre 30 et 48%… C'est donc une forte minorité, mais dont la représentation à l'assemblée épiscopale sera réduite à 16% par le système électoral… Je ne connais pas le détail des élections qui se sont déroulées une semaine plus tôt à Saint Serge, mais les résultats sont assez semblables: tous les partisans du dialogue sont évincés du conseil paroissial sauf un et tous les délégués y sont opposés…

Une forte minorité totalement rejetée
Nous ne saurons jamais les résultats de toutes les élections et donc la représentativité des différentes opinions dans l'Archevêché. D'après les résultats des deux paroisses emblématiques rapportés ci-dessus on peut penser que 30 à 40% des fidèles sont partisans d'un dialogue avec l'Église russe et, avec les fidèles qui se regroupent dans les paroisses de l'Église russe (y compris celles de l'Église Hors Frontières), ces partisans du dialogue doivent être majoritaire au sein de l'Orthodoxie de tradition russe en Europe Occidentale. Mais la reprise en main de Daru ferme tout espoir de dialogue: la majorité qui ressort de ces élections représente un groupe très organisé d'opposants farouches à toute ouverture (ceux qui applaudissaient et huaient en pleine église) soutenu par tous ceux qui pensent maintenir ainsi les traditions et soutenir leur évêque. Nous sommes ainsi bien loin de la tradition orthodoxe du consensus conciliaire, les minoritaires étant privé de toute représentation à l'assemblée épiscopale où se prennent les décisions. Le groupe opposé au dialogue se montre totalement intransigeant et nie le droit même à l'existence de la minorité que Mgr Gabriel rejette: "nous repousserons les envahisseurs qui veulent nous imposer leurs volontés et nous ravaler à une église ethnique d'ambassade, contrôlée par les pouvoirs à Moscou" m'a écrit l'un de leurs partisans, mettant ainsi en lumière tous les poncifs véhiculés par ce courant.

Je ne peux qu'éprouver une grande tristesse en voyant que de telles intentions sont en train de prendre le dessus dans les paroisses et le conseil de l'Archevêché, car cela sonne le glas des timides espoirs de réconciliation qu'avaient fait naître les rencontres et concélébrations de ces derniers mois. Pourtant les échanges de discours amicaux et mutuellement respectueux entre Mgr Hilarion (Alfeev) et le patriarche Bartholomé, patriarche de Constantinople (4), peuvent redonner un peu d'espoir: prions pour que le voyage du patriarche Bartholomé à Moscou et Saint Petersbourg en mai prochain permette de trouver les moyens de faire reculer cette hargne qui se déploie dans l'Archevêché de Daru, exarchat du patriarche de Constantinople en Europe occidentale.

Notes:

1. Cf. texte du jugement du TGI "- donner acte à la Fédération de Russie de ce qu'elle réitère son offre à l'association défenderesse de discuter des conditions d'une poursuite de son occupation…Lien ICI
et communiqué de l'Ambassade: "la Fédération de Russie n’a cessé de tendre (vainement) la main pour engager des discussions constructives: Lien ICI

2. V. Loupan est connu pour être très favorable à ce dialogue; cf. en particulier

3. Cf. ICI

4. Cf. ICI

Rédigé par Vladimir Golovanow le 12 Avril 2010 à 17:28 | 14 commentaires | Permalien

Vers la fin de sa vie, on lui demande de rédiger "L'Échelle Sainte" (en grec "klimax", d'où son nom) qui résume l'expérience spirituelle des trois premiers siècles du monachisme.

Il venait de Palestine quand il se rendit au monastère Sainte Catherine du Sinaï. Il avait 16 ans et il y restera 19 ans sous la direction d'un moine vénérable qui lui apprend la vie parfaite. Un jour, ce dernier l'emmène auprès d'abba Jean le Sabaïte, ascète respecté. Celui-ci verse de l'eau dans un bassin et lave les pieds de Jean, et non pas du vénérable vieillard. Interrogé pourquoi, Jean le Sabaïte répond: "J'ai lavé les pieds de l'higoumène du Sinaï."


La prophétie devait se réaliser quelques décennies plus tard. En attendant, son maître étant mort, Jean se retire au désert durant 40 ans. Il ne refuse jamais de donner quelques conseils et quelques enseignements quand on vient le trouver. Des envieux le traitant de bavard, Jean comprend qu'on enseigne plus par les œuvres que par les paroles. Il rentre alors dans le silence. On devra le supplier de reprendre ses enseignements, ce qu'il fera par miséricorde Après avoir longuement visité les monastères de l'Égypte, il revient au Sinaï et c'est à ce moment qu'il est élu higoumène du monastère Sainte Catherine.
Vers la fin de sa vie, on lui demande de rédiger "L'Échelle Sainte" (en grec "klimax", d'où son nom) qui résume l'expérience spirituelle des trois premiers siècles du monachisme. "Ne cherche pas à beaucoup parler quand tu pries, de peur que ton esprit ne se distraie à chercher les mots." disait-il souvent. Ce livre est une véritable somme de la spiritualité monastique, et lui donna dans l'Église byzantine la première place parmi les docteurs mystiques. Son échelle devint si populaire que le tsar Ivan le Grand en fit un clocher au Kremlin de Moscou pour rappeler aux hôtes du palais qu'eux aussi ont une destinée surnaturelle.

Lien: Nominis
et calendrier.egliseorthodoxe

Rédigé par l'équipe rédaction le 12 Avril 2010 à 08:08 | 0 commentaire | Permalien

Le 10 avril, dès l'annonce de la disparition tragique du président de Pologne Lech Kaczynski dans le crash de l'avion qui l'amenait à Katyn, en compagnie d'une nombreuse délégation, dont deux évêques, un orthodoxe et un catholique, le patriarche Cyrille de Moscou, en visite au patriarcat d'Alexandrie en Égypte, a adressé un message de condoléances à Bronislaw Komorowski....Suite

Rédigé par l'équipe rédaction le 11 Avril 2010 à 20:10 | 1 commentaire | Permalien

A la découverte du monastère de Lesna
Voici un article récent consacré au monastère de Lesna (Provemont).
Il convient de préciser que les moniales n'ont pas reconnu l'Acte d'union du 17 août 2007 entre le PM et l'Eglise Hors Frontières et préféré rester à l'écart.


Dans le département de l'Eure, la petite commune de Chauvincourt-Provmont (dans le canton d'Etrepagny) accueille un monastère orthodoxe russe, un des plus grands couvents russes à l'étranger !

Ce monastère orthodoxe s'est installé en Normandie en 1967, mais son histoire nous projette deux siècles en arrière. En 1683, deux garçons près du village de Lesnaya sur la frontière occidentale de l'Empire russe (aujourd'hui en Pologne) découvrent une icône de Notre-Dame. Pendant deux siècles cette icône sera célébrée par les catholiques. Mais, en 1875, l'icône retourne au village de Lesnaya et elle est désormais intégrée au culte orthodoxe. Dix années plus part, le couvent de Lesna était fondé.
Suite: Paris-normandie

Rédigé par l'équipe de rédaction le 11 Avril 2010 à 10:47 | 3 commentaires | Permalien

Le 26 mars 2010, le métropolite Panteleimon de Belgique, exarque des Pays-Bas et du Luxembourg (patriarcat œcuménique) a été reçu – à sa demande – par l’archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique ( P. M. ), pour une réunion de travail consacrée aux modalités de la mise en œuvre des décisions adoptées par la IVe Conférence panorthodoxe préconciliaire de Genève-Chambésy (des 6-13 juin 2009), à savoir la création d’une assemblée épiscopale orthodoxe de la région : Belgique, Hollande et Luxembourg (Benelux). A la réunion assistaient également l’évêque Athénagoras de Sinope (auxiliaire du métropolite Panteleimon) et le prêtre Serge Model, secrétaire diocésain de l’archevêché orthodoxe russe.
Source L’Archevêché orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique,

Rédigé par l'équipe rédaction le 11 Avril 2010 à 00:01 | 4 commentaires | Permalien

Selon la liste publiée par le ministère des situations d'urgence de la Fédération de Russie, deux évêques, un orthodoxe et un catholique, ont péri ce matin 10 avril dans le crash de l'avion qui transportait le président de Pologne Lech Kaczynski, son épouse, des officiels polonais et des familles des victimes de la tragédie de Katyn.

Les deux évêques sont Mgr Tadeusz Ploski, évêque catholique de l'Armée polonaise, et Mgr Miron Chodakowski, évêque orthodoxe de l'Armée polonaise. Ils allaient participer avec le président à la commémoration des 70 ans de l'exécution d'officiers et soldats polonais à Katyn.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 10 Avril 2010 à 17:36 | 2 commentaires | Permalien

Des représentants de l'Eglise orthodoxe russe à la commémoration de la tragédie de Katyn

Aux commémorations des 70 ans de la tragédie de Katyn le 7 avril 2010, présidées par les premiers ministres russe et polonais, le patriarcat de Moscou était représenté par l'archevêque Théophylacte de Smolensk (Katyn se trouve aujourd'hui sur le territoire du diocèse de Smolensk) et l'hégoumène Philippe Riabykh, vice-président du département des relations extérieures. Par ailleurs, le métropolite Sabbas de Varsovie, primat de l'Église orthodoxe autocéphale de Pologne, y a également pris part.... Suite egliserusse.eu

Rédigé par l'équipe de rédaction le 10 Avril 2010 à 11:12 | 1 commentaire | Permalien

La Russie met en chantier la construction d'un Musée environné d'un espace vert à Jéricho. Le terrain d'une superficie de 1,1 ha a été récemment restitué au gouvernement de la Fédération par l'Autorité Palestinienne. C'est là que se trouve "l'arbre de Zacchée", le figuier de l'Évangile.

Cette terre avait été achetée en 1886 par le hiéromoine Joasaf (Plekhanov), le financement a été assumé par la bienfaitrice russe Hélène Reznitchenko... suite Bogoslov.ru

Rédigé par l'équipe de rédaction le 9 Avril 2010 à 19:25 | 1 commentaire | Permalien

Христос Воскресе! Le Christ est Ressuscité !

Samedi 10 avril 2010
Eglise russe de la Dormition à Sainte Geneviève des Bois

RENCONTRE PASCALE POUR LES ENFANTS

10h 00 Matines pascales, Divine Liturgie et Procession des enfants.
13h 00 Repas pour les enfants, buffet pour les adultes.
14h 00 Chasse aux œufs en chocolat.
Pour que la fête soit réussie, nous vous demandons, chers parents et amis, de bien vouloir prendre part à l’organisation de cette rencontre. Nous vous demandons de bien vouloir participer au repas en amenant un plat ou une boisson.
Contact : Daria Tchertkoff : 01 69 63 96 93 / 06 08 21 84 09 ou par email: tchertk@yahoo.fr

Rédigé par l'équipe rédaction le 8 Avril 2010 à 22:46 | 0 commentaire | Permalien

L’ambassade de la Fédération de Russie en France a pris connaissance avec étonnement du communiqué publié le 3 avril 2010 par l’Archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe Occidentale (exarchat du patriarcat œcuménique) sous l’intitulé « La Fédération de Russie choisit le moment de la Semaine Sainte pour réclamer la gestion de la cathédrale orthodoxe de Nice ».

Destiné à provoquer l’émotion chez les chrétiens orthodoxes soucieux de célébrer les fêtes pascales dans un climat de sérénité, ce titre comporte déjà en lui-même une grave déformation de la réalité : non seulement la démarche avait uniquement pour objet la gestion civile de l’édifice, mais elle date du 10 mars 2010.

Le texte du communiqué est encore émaillé d’affirmations ouvertement inexactes que l’ambassade ne peut laisser sans réponses.

Ainsi, celle suivant laquelle la Fédération de Russie aurait annoncé ne pas vouloir faire application de l’exécution provisoire ordonnée par le jugement ne repose sur aucun élément.

Une telle annonce aurait eu d’autant moins de sens qu’il incombe à la Fédération de Russie, en application des termes du jugement rendu le 20 janvier 2010 par le tribunal de grande instance de Nice, de prendre toutes dispositions juridiques qu’implique le statut de propriétaire que la justice française lui a reconnu en ordonnant en outre, ce que d’ailleurs l’association cultuelle avait elle-même demandé, l’exécution de la décision même en cas d’appel.

C’est dans cette perspective que, sans s’ingérer d’aucune manière dans les questions religieuses, les avocats de la Fédération ont dans un premier temps proposé l’organisation d’une réunion afin de traiter les questions d’assurances à souscrire au nom de l’Etat, de travaux immobiliers à engager, etc.

Cette proposition n’avait en rien le caractère d’une mise en demeure. Elle était adressée à l’avocat de l’association (et non « aux responsables de l’Association cultuelle »). Elle ne comportait aucune « sommation » de confier à l’ambassade « la gestion » de la cathédrale. Restée sans réponse pendant trois semaines, elle a justifié le 31 mars un rappel qui pas davantage que le premier courrier n’avait le caractère d’un « ultimatum » et qui comme le premier était adressé à l’avocat de l’association.

L’ambassade précise encore que les courriers des avocats de la Fédération de Russie, dont elle tient le texte à la disposition de toutes personnes intéressées, ont été adressés simultanément aux autorités locales (monsieur le maire de Nice et monsieur le préfet des Alpes-Maritimes) afin que les démarches correspondantes se déroulent dans la plus grande transparence.

Pour finir, alors que la Fédération de Russie n’a cessé de tendre (vainement) la main pour engager des discussions constructives, l’ambassade déplore vivement qu’au-delà du contenu gravement erroné de son communiqué, l’archevêché estime devoir prêter ainsi son concours à une campagne de désinformation qui ne contribue pas à l’objectif de préservation de la sérénité de l’exercice du culte qu’il affirme rechercher.

Le 8 avril 2010, PARIS

Rédigé par l'équipe de rédaction le 8 Avril 2010 à 14:00 | 0 commentaire | Permalien

Tel est le titre pour le moins paradoxal d'un article publié le 8 avril par "Nice matin Ma ville".
A quoi d'autre s'attendre, en effet, de l'homme russe au couteau entre les dents que d'aspirer à entrer dans une cathédrale russe?
"En pleine trêve pascale"? Depuis quand l'application des décisions de justice est régie par les calendriers religieux?
En quoi consiste l'ingérence de l'Etat dans la vie de l'Église? Il est précisé dans les lettres de Maïtre Confino que les spécialistes habilités prendront soin de ne pas interférer par leurs visites dans le déroulement des offices. Un propriétaire légitime tient à assurer ses biens comme il se doit: c'est bien la Fédération de Russie qui serait tenue responsable si une pierre se détachait de la voûte et venait frapper un groupe de pèlerins japonais n'ayant payé QUE 2 € pour visiter.
L'invocation à ce qui reste des pouvoirs régaliens du Président de la République paraît anachronique et déplacée, d'autant plus dans la bouche d'un professeur de droit.
Et enfin: nous laissons les lecteurs mesurer la densité de la haine à l'égard de la Russie moderne que véhicule ce papier!
Le voici
"Ca n'a pas tardé ! Deux mois après le jugement qui lui reconnaît sa qualité de propriétaire des lieux, la fédération de Russie veut entrer dans « sa » cathédrale ou, du moins, faire valoir ses droits. Elle veut voir les comptes, les bilans...
L'association cultuelle gestionnaire du site depuis près de 90 ans vient d'être informée de la prochaine visite de « professionnels de l'assurance en vue de préparer la souscription d'une ou plusieurs polices propriétaires », « d'un ou plusieurs administrateurs de biens en vue de représenter la fédération de Russie dans la gestion civile courante de l'édifice » et d'un architecte « chargé de déterminer les travaux de remise en état »... Tout cela fait beaucoup de monde.
....suite



Rédigé par l'équipe de rédaction le 8 Avril 2010 à 10:06 | 4 commentaires | Permalien

Chers lecteurs de "Parlons",
Ceux d'entre vous qui souhaiteraient recevoir le texte complet de la décision rendue le 20 janvier 2010 par le TGI de Nice dans l'affaire Fédération de Russie - ACOR
peuvent nous écrire en indiquant leur adresse électronique et nous leur feront volontiers parvenir une copie de ce documents en format PDF (vingt-deux pages).


Rédigé par l'équipe de rédaction le 8 Avril 2010 à 08:00 | 13 commentaires | Permalien

Le premier ministre russe a accueilli mercredi son homologue polonais à Katyn, près de la frontière biélorusse, où plusieurs milliers de Polonais ont été tués par la police politique de Staline en 1940.

La commémoration avait valeur de symbole. Pour la première fois, un responsable russe a rendu hommage aux victimes du massacre perpétré dans la forêt de Katyn, à l'ouest de la Russie. Entre avril et mai 1940, 22.000 officiers polonais y avaient été tués d'une balle dans la nuque sur ordre de Staline. Pendant un demi-siècle, la propagande soviétique a rejeté la responsabilité de ce massacre sur l'Allemagne nazie. Il aura fallu attendre 1990 et Mikhaïl Gorbatchev pour que Moscou reconnaisse sa responsabilité....
suite Le FIGARO

La CROIX : « Nous avons fait un grand pas »
«.... C’est un jour heureux ! a confié à La Croix Lech Walesa juste après la cérémonie. Du temps de Solidarnosc, je me battais pour la vérité sur les crimes de Katyn. Je distribuais des livres rappelant les faits. Pour obtenir une véritable réconciliation entre le Pologne et la Russie, il faut faire la vérité sur le passé. Aujourd’hui, nous avons fait un grand pas. »

Rédigé par l'équipe de rédaction le 7 Avril 2010 à 20:54 | 1 commentaire | Permalien

le 11 avril 2010, à 13.00

CINEMA ELYSEES LINCOLN
14 rue de Lincoln - 75008 PARIS


Русское название фильма ОСТАТЬСЯ РУССКИМИ

Le film "Soleil Eternel de l'Amour" dont le thème principal est la Résistance Française, raconte la destinée des Combattants Français et Russes pendant la Deuxième guerre mondiale.
La projection du film « Soleil éternel de lamour » (version originale, sous-titrée en français)

Youtube partie 1 et 2

Rédigé par l'équipe rédaction le 7 Avril 2010 à 17:24 | 0 commentaire | Permalien

Le bulletin du Fonds Saint André le Premier Nommé publie une interview avec Mgr Michel, Evêque de Genève : « Être Russe est un honneur… »

Mgr Michel est né et a grandi à Paris. Son père était un cosaque du Don, comme des dizaines de milliers de ses compatriotes il a subi les peines et les difficultés de la vie en exil....suite Interfax religion

Rédigé par l'équipe de rédaction le 7 Avril 2010 à 15:15 | 1 commentaire | Permalien

La Pravda défend l’Église catholique !
Qui aurait pu imaginer chose pareille vingt ans derrière nous ?!
La Pravda que l’on a connu pendant l’ère lenino-stalino-brejnévienne férocement anti-catholique vient de publier un article se portant au secours d’une Église catholique calomniée quant aux affaires de prêtres dit « pédophiles ».

Dans un article d’avant-hier (30 mars) intitulé « L’arbre qui cache la forêt », le quotidien russe dénonce les attaques déloyales contre l’Église catholique, malgré son « désaccord avec certains aspects de la doctrine catholique ». La défense n’en est que plus intéressante…suite Osservatore-vaticano

Rédigé par l'équipe rédaction le 5 Avril 2010 à 16:35 | 7 commentaires | Permalien

Photographies du hiéromoine Stefan,
supérieur du prieuré des Solovki à Arkhangelsk.


Cyril Semenoffv-Tian-Chansky, commissaire de l’exposition
Larissa Powichrowski, relations publiques

L'exposition est l'occasion d'une Table-Ronde le samedi 10 avril réunissant des personnalités des monde orthodoxe, artistique et intellectuel, autour du moine Stefan, qui se déplacera spécialement pour l'occasion : l'Archiprêtre Nicolas Ozoline, Mr Nicolas Miletitch, le prof. Kobtzeff, le photographe italien Saverio Maestrali.

L’exposition présentera une soixantaine de photographies originales en couleurs et en noir et blanc prises par un moine des Solovki, le hiéromoine Stefan, qui est aussi photographe professionnel. Ces vues constituent un témoignage unique de la vie monastique exprimée « de l’intérieur », dans l’atmosphère de la vie ascétique et liturgique quotidienne des moines des Solovki, et de celle des pèlerinages et processions.

Le complexe monastique des Solovki se trouve dans l’Archipel du même nom, sur la Mer Blanche, dans le Grand Nord russe, non loin du Cercle polaire Arctique. Fondé au XVe siècle, le monastère prit un essor spirituel et économique de grande ampleur dès le XVIe siècle. A la révolution russe les Bolcheviques fermèrent dans le sang le monastère, qui servit de 1923 à 1939 de camp de travail forcé et de modèle pour le nouveau système concentrationnaire du Goulag, et aussi des camps nazis. Y périrent environ vingt mille personnes, peut-être beaucoup plus. La vie monastique repris il y a juste vingt ans, en 1990.

Médiathèque de Rueil-Malmaison,
30 mars au 30 avril 2010


Tél. : 06 86 00 79 92

Rédigé par l'équipe rédaction le 5 Avril 2010 à 15:01 | 0 commentaire | Permalien

Nos lecteurs ont répondu ainsi à la question de la pratique du Grand Carême:

Je pratique une observance modérée des règles du jeûne 31.63%

J'observe strictement toutes les règles alimentaires du jeûne 29.59%

Je me fixe moi-même des restrictions adaptées à mon monde intérieur 17.35%

Je me confesse et je communie plus fréquemment que pendant le reste de l'année 9.18%

Je ne pratique pas le Carême 12.25%

Rédigé par l'équipe de rédaction le 5 Avril 2010 à 14:15 | 0 commentaire | Permalien

Georges Nivat : La Russie, du temps qu’elle était sainte sans le dire
Publié avec l'aimable autorisation de l'auteur

La « Sainte Russie » fut inventée au 16ème siècle, et ce par un prince qui avait fui Ivan le Terrible, Andreï Kourbski, et qui se lamentait sur le martyre de la Russie souffrante, soumise à son cruel bourreau. L’icône, en tant qu’objet d’art, fut inventée par les archéologues et historiens d’art au début du 20ème siècle. Inventée, comme on invente les reliques cachées d’un saint : noire de suie et de crasse, maintes fois repeinte maladroitement, l’image sainte ne gardait qu’une vague forme de l’original, et cette forme noire semblait, comme disait le philosophe Rozanov, vouloir épouvanter le pécheur. Il fallut donc les archéologues, les restaurateurs et les historiens d’art du XXe siècle pour qu’émergeât miraculeusement l’icône russe.

L’exposition du Louvre est un vrai régal d’art et de science.

Qui suit le cheminement qu’elle propose en sort abasourdi et émerveillé. Finis les doutes sur l’appartenance de la Russie à l’Europe ! car la Russie médiévale, la Rouss est de plain pied avec les royaumes carolingien, lombard ou saxon. Anne, fille du grand prince de Kiev Yaroslav le Sage, figure avec ses trois sœurs sur les somptueuses mosaïques de Sainte Sophie à Kiev.

Après son mariage avec le roi Henri Ier, et son sacre à Reims, la voici reine de France, et plus tard, en 1063, elle cosigne avec son fils, le roi Philippe Ier, un acte de donation à une abbaye : magnifique parchemin venu de Soissons, où le roi signe en latin, la reine en cyrillique. Non par ignorance, mais pour affirmer d’où elle vient. Certes le volumineux catalogue nous attriste en affirmant que l’évangéliaire slavon de Reims, qui servit pour tous les sacres à partir de 1559, ne fut pas apporté par Anne Yaroslavna, mais quelle émotion quand même de voir ce mot « reine » transcrit en cyrillique par la petite fille de Vladimir, celui qui baptisa tout son peuple dans les eaux du Dniepr !
Et que dire du manuscrit de la Chronique des Radziwill, qui mentionne dans la délégation de Byzance auprès de Louis le Pieux des « Rhos » ((pris pour espions suédois), ou raconte le siège de Constantinople en 860 par Askold, roi Viking ! ou encore de cette coupe sicilienne du XII ème siècle qui appartint à une reine de Hongrie, puis passa à Kiev, où l’on ajouta aux latines des inscriptions cyrilliques! Parmi ces merveilles inattendues - la lettre des Juifs de Kiev à leurs frères du Caire, parchemin conservé à Cambridge, et les trésors numismatiques révélant l’intensité du commerce d’un bout à l'autre de l’Europe.

L’architecture, - la kievlaine, puis celles des principautés, Tver, Souzdal, Vladimir, et de la République de Monseigneur-Novgorod-le-Grand, puis la moscovite - est présente sous forme de maquettes, de fragments d’architraves, de chapiteaux, dont un extraordinaire masque de lion. L’enluminure et le manuscrit sont là : le célèbre évangéliaire d’Ostromir, de 1056-7, conservé à la cathédrale de Novgorod, avant que Moscou puis Saint-Pétersbourg fissent main basse sur lui, une humble missive sur écorce de bouleau, exhumée, comme tant d’autres des boues de Novgorod ou Smolensk, où les marchands écrivaient couramment dès le 12ème siècle, et puis tant de beaux objets : épaulières, colliers, calices, diadèmes…

Mais venons-en au miracle : l’icône russe, née de l’icône byzantine, et qui dans les principautés où régnaient les fratries de la dynastie des Riourikides et ensuite les abbatiales et cathédrales, comme la Dormition de la Vierge du monastère de Saint-Cyrille sur le lac Blanc aboutit à des chefs d’œuvre absolus qui forment ici le saint des saints. Mais, que voyons-nous ? L’icône telle que la peignit l’iconographe, Théophane le Grec, Roublev ou le Maître Dionissiï ? Sans doute, mais sûrement pas telle que les siècles suivants la virent, car ce que nous admirons est sorti des mains des restaurateurs, ceux du collectionneur Ilia Ostrooukhov au début du XXème siècle ou ceux de l’époque soviétique finissante : autrement dit un ovni, un objet virtuel, sorti d’une éclipse de plusieurs siècles. L’icône est une copie visible de l’invisible, la vraie icône (la véronique), c’est celle Non-faite-de-main-d’homme (Acheïropoète), le linge apposé sur la face du Christ mort, et que reçut selon la légende le prince Abgar. Et les icônes byzantines ou russes se veulent copie réelle de ce réel invisible.

Nous admirons ici les différentes Mères de Dieu

Celle de Vladimir, attribuée à saint Luc, passée de Byzance à Kiev, puis à Vladimir, et, après avoir donné la victoire aux Russes contre la Horde d’Or, solennellement transférée à la Dormition du Kremlin. Mais aussi les Mères de Tendresse, du Signe, de la Tolga, d’Ibérie, du Don, toute une encyclopédie maternelle sans fin, disant la Joie, la Tendresse, la Dignité... La plus russe de toutes est celle de Pokrov, qui n’a pas d’équivalent à Byzance, le manteau, ou le voile rouge de la Mère de Dieu, enveloppant ou recouvrant l’humanité. En témoigne une superbe venue de Souzdal.
L’icône russe d’avant Moscou est un miracle : de pureté, de chant des couleurs, de mysticisme épiphanique. Et le Déisis (rangée principale d’icônes dans tout iconostase, avec le Sauveur au centre, la Vierge et Jean de chaque côté) venu de de l’abbaye de saint Cyrille sur le lac Blanc, et que j’avais découvert dans le petit musée de ce monastère après son ouverture en 1992, incarne tout le miracle de l’icône russe : pureté du dessin, sévérité douce des traits, monophonie musicale du coloris, chacun dans son territoire. Après, au XVII ème siècle, le relai sera pris par l’école moscovite, par le célèbre Ouchakov, fournisseur d’icônes pour les tsars ; mais alors la perspective s’infiltre, le paysage s’immisce, le tableau perce sous l’image, on s’occidentalise, et on perd le miracle absolu. Si l’image est épiphanie, comme le selon le philosophe Henri Maldiney, c’est bien dans cette icône russe médiévale, reflet de l’Invisible, que nous en recevons la preuve, une preuve qu’y ont trouvée Malevitch ou Gontcharova dans les années 1910, grandes années de « l’invention » de l’icône.

Le public du Louvre s’extasie à juste titre devant deux superbes Portes royales (séparant la nef de l’iconostase, invention russe inconnue de Byzance).

Celles de Novgorod, achetées dans un village perdu par le collectionneur Likhatchev, avec leur élégant vernis brun et or, basses, larges, et mystérieuses. Celles de Souzdal, cuivre et dorure à chaud, éblouissant catalogue de la foi chrétienne, et preuve, s’il en fallait, de la maîtrise absolue des artistes russes d’avant le Joug mongol. Les pelena, ou tissus brodés de perles, que l’on pose sur l’autel sont étonnantes, elles aussi. Solvytchégodsk, et bien d’autres principautés minuscules ont apporté leur participation à ce festin visuel.
Mais lorsque apparaît le menaçant, sévère « portrait d’Ivan le Terrible », qui serait une des tout premiers portraits peints en Russie, - si c’est vraiment le tsar-, et, non loin de là, le fol en Christ Vassili le bienheureux, tout nu avec sa barbe tombant à ses pieds, réfugié sur le côté droit de l’icône tandis que la Trinité surgit mystiquement dans le ciel, de l’autre côté, on sent que l’unité de la Rouss a vécu. La Russie cesse d’être sainte juste au moment où paraît l’expression. Bientôt ce sera Avvakoum, le schismatique rebelle du XVIIe siècle, la dispute sur la foi, les deux ou trois doigts, dont Voltaire fera stupidement ses délices. Enfin vient le portrait en pied d’un jeune prince, Pierre premier, qui va raser les barbes, et occidentaliser à tout va par les méthodes les plus orientales. « Ô Rouss, tu es derrière le mont », cette plainte du Dit du régiment d’Igor, une épopée du XIIème siècle, retrouvée à la fin du XVIII ème, reprise par le poète Alexandre Blok en 1909 dans un célèbre poème, vaut aussi pour l’icône russe. Mais quelle syntaxe de beauté, quel "mandylion" mystique nous a laissé cette Rouss, du temps qu’elle était sainte, mais ne le disait pas.

L’exposition est ouverte au Louvre jusqu’au 24 mai, on peut consulter le site du Louvre à ce sujet. Le catalogue est somptueux et savant à la fois, rassemblant brillantes synthèses historiques, comme celles de Pierre Gonneau, et articles pointus, originaux, dus à une petite armée de conservateurs russes et français, mais aussi allemands ou anglais. L’iconographie est superbe. A cet ouvrage qui entrera dans les bibliothèques d’art il faut ajouter un remarquable petit ouvrage d’Olga Medvekova, dans Poche Gallimard : Icônes russes. Excellent guide pour découvrir l’histoire de l’icône, de l’iconographie, des thèmes et de la vénération de l’image sainte en Russie.


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Georges Nivat (1935 - ) historien des idées et slavisant, professeur honoraire, Université de Genève.


Rédigé par l'équipe de rédaction le 5 Avril 2010 à 10:09 | 1 commentaire | Permalien

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